LES GRECS ONT DIT NON A L’HUMILIATION ET L’AUSTÉRITÉ

Quasiment tout le monde politico-affairiste €uropéen, Merkel, Junker, Lagarde…, représenté notamment en France par les Bayrou, Juppé, Sarkozy, Woerth, Aubry, Cambadélis et autres socialo-bobos… s’était mobilisé pour essayer de convaincre les Grecs de voter oui à l’austérité. On y a même envoyé en catastrophe un clown de service par la personne de Nikos Aliakas.

Un NON franc et massif dont Nicolas Dupont-Aignan a eu raison de déclarer que « C’est une victoire de la démocratie contre une Union Européenne qui trahit tous les jours l’idéal européen ».

Un NON juste et légitime pour qu'on restructure la dette grecque provoquée par les gouvernements socialo-centristes qui se sont succédés et aujourd'hui insoutenable pour son peuple.

Et le député frondeur Pascal Cherki de comparer la situation actuelle de la Grèce à celle de l'Allemagne au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. "Il faut faire ce qu'on a fait pour l'Allemagne en 1953, c'est à dire annuler une partie de la dette et reporter les remboursements, parce que vous ne réglerez la question de la dette que par le retour de la croissance"

Angela Merkel ferait bien de se souvenir des sacrifices que les peuples européens ont acceptés pour faciliter la réunification de l’ Allemagne ! A François Hollande de reprendre le leadership et de convaincre Angela Merkel de plus de modestie.

Au lieu de donner des leçons et de se comporter en pompier pyromane, Christine Lagarde, l’actuelle directrice du FMI, devrait plutôt adopter un profil bas. Et se souvenir que, ministre des Finances sous Sarkozy, elle a réalisé un record absolu d'endettement public de plus de 400 milliards d’€uros de dette supplémentaire.

Hier, La Grèce avait montré au Monde la Démocratie, aujourd’hui, par son NON elle redonne l’espoir et la fierté aux peuples européens.