POURQUOI LES GAUCHISTES SOUTIENNENT LES ISLAMISTES (2/8)

Publié le par Magali Marc

POURQUOI LES GAUCHISTES SOUTIENNENT LES ISLAMISTES (2/8)

Comme l’a expliqué Jean François Revel dans ‘‘La Tentation totalitaire*’’, la réalité n’a pas de prise sur les cerveaux des gauchistes convaincus.

Ils campent depuis des années sur une position de principe et refusent de voir que c’est leur idéologie dépassée qui les empêche de condamner – ou même de reconnaître – les attaques motivées par le djihad islamique et les tentatives plus ou moins subtiles d’imposer la charia aux Occidentaux.

Ceux qui ne pensent pas comme eux sont soit des « fascistes », des tenants de l’extrême « drouatte », racistes et islamophobes ; soit des névrosés, paranoïaques qui voient des menaces terroristes partout et un djihadiste derrière chaque musulman.

Les gauchistes caricaturent Trump comme ils caricaturent la droite et tous ceux qui expriment la moindre inquiétude devant le nombre grandissant de musulmans, convertis ou non, qui s’enflamment en faveur de l’État islamique.

Je ne crois pas que les gauchistes complotent pour détruire l’Occident. Je crois qu’ils ne voient pas que c’est ce qu’ils font.

La défense du Christianisme (et des chrétiens) ne les intéresse pas parce qu’ils se considèrent comme des athées et que pour eux la Bible est un fatras de fables à dormir debout et toutes les religions sont « l’opium du peuple ! ».

L’Islam aussi, avec cette différence que l’Islam échappe à leurs critiques parce que selon eux, c’est la religion des pauvres, des exclus, des exploités du Tiers-Monde. Mieux vaut être un croyant de l’Islam qu’un décervelé acheté ou convaincu par la propagande capitaliste.

Le Pape François, qui pourfend la recherche du profit chaque fois qu’il a l’occasion de dire quelque chose, n’est pas différent quand il refuse d’attribuer l’assassinat du Père Hamel à l’islam et ânonne quelques banalités incohérentes sur le fait que tous les gestes de violence sont motivés par la poursuite du lucre et jamais par la religion.

Je ne crois pas que ce soit un complot de la part des gauchistes. Je pense qu’ils croient sincèrement les inepties qu’ils débitent. Quand ils ont des doutes, ils se disent que la situation serait probablement pire si les Occidentaux commençaient à se fâcher vraiment contre les musulmans.

Déjà le moindre incident (au Canada une musulmane qui s’est fait arracher son foulard) est monté en épingle et les « islamophobes » sont pointés du doigt, comme le sont ceux qui ne veulent pas du burkini.

J’ai toujours du mal avec les théories du complot. La négation de la réalité est une attitude tellement stupide qu’elle ne peut pas tromper les gens indéfiniment.

Je crois que comme le disait le président américain, Abraham Lincoln : « You can fool all the people some of the time, and some of the people all the time, but you cannot fool all the people all the time. ».( Vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps).

Donc si ce n’est pas une théorie du complot pourquoi les gauchistes et avec eux les féministes, s’acharnent-ils à défendre la burka, le hijab, le burkini ? À nier que l’islam est une idéologie mortifère qui produit des assassins ?

Tous les musulmans ne sont pas des terroristes, mais la grande majorité des terroristes sont des musulmans.

Il ne sert à rien de répéter comme des perroquets que le cas Breivik en Norvège démontre le contraire alors que pour un Anders Breivik, on peut aligner au moins dix djihadistes nommés Mohammed (prénoms et noms de famille confondus) soit Atef, Atta, Hadayet, Merah, Abdulhakim Mujahid, Youssef Abdulazeez, Rezwanul Ahsan Nafis, Abdulhakim Muhammad, Yasin Abdi Mohamed et Lahouaiej Bouhlel. Et c’est sans compter les Omar, Abdul et compagnie.

Je ne suis pas certaine que les gauchistes veulent mentir autant qu’ils se mentent à eux-mêmes.

(Suite jeudi prochain)

Magali Marc (@magalimarc15

Avec l’aimable autorisation de Dreuz.info.

Magali Marc a été directrice des communications dans diverses ONG tout en complétant une Maîtrise et un Doctorat en Science politique à l’Université de Montréal. Elle a enseigné la Sociologie du Québec ainsi que l’Histoire de la Constitution canadienne dans un collège bilingue de Montréal pendant plus de dix ans. Elle a publié de nombreux articles et textes d’opinion dans diverses revues à Montréal. Elle est l’auteur d’un cahier pédagogique d’histoire pour le Secondaire V, Les Défis du XXe siècle (2013, LIDEC éditeur).

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