L’AMÉRIQUE ET SES VASSAUX
Suite aux entretiens de quatre Parlementaires de la République Française avec le Président Syrien Bachard al-Assad à Damas, nous avons assisté à une tempête de communiqués de la « gauche et de la droite bien-pensantes » aussi stupides que leurs auteurs.
Tous ces beaux messieurs-dames, avant de parler feraient bien de tourner sept fois leur langue dans la bouche et faire le bilan de leur politique diplomatique au Moyen-Orient depuis une décennie soit :
4 ans de guerre, 200.000 morts, des millions de réfugiés, un embryon d’Etat islamique terroriste.
Voilà le triste bilan d’une diplomatie soufflée aux oreilles de Juppé-Fabius par Bernard Henri-Lévy, un « philosophe d’opéra comique ».
Comment pouvions-nous penser un instant qu’en chassant les dictateurs en place, on procéderait à l’installation de régimes démocratiques ?
Et de quel droit devons-nous intervenir dans les affaires intérieures d’un pays ?
Sans omettre les massacres ou génocides de minorités, notamment de Chrétiens qui vivaient en paix en Syrie sous le régime de Bachard al-Assad !
Tout ceci pour suivre aveuglément comme un toutou, la politique désastreuse d’Obama.
Et voilà que depuis ce dimanche, John Kerry, le Secrétaire d’État des États-Unis, déclare « qu’au final, il va falloir négocier avec le Président Syrien ».
Quelle claque pour notre diplomatie !
La démocratie ne se réalise pas en un jour, ni autour d’une table de négociation.
La France a connu la Révolution, puis la Terreur avec ses milliers et ses milliers d’assassinats. Il aura fallu Bonaparte pour rétablir l’autorité et Napoléon pour organiser l’État.
Laissons aux peuples du Moyen-Orient le choix de leur destin et arrêtons de nous occuper des choses qui ne nous regardent pas !
CHARLEM