LA FAILLITE D’ALAIN JUPPÉ
Alors que les deux tiers des départements français sont en bleu, la future grande région d’Aquitaine (la Dordogne, le Gers, le Lot-et-Garonne et les Pyrénées-Orientales) reste désespérément en rose, à l’instar de la 4ème circonscription de l’Eure.
Bien évidemment, les commentateurs et les journaleux des radios et des télés "d’infos gouvernementales" se sont dispensés d’en donner les raisons.
Voilà des mois que sur les "injonctions" de l’Élysée et Matignon, ils mettent en avant le septuagénaire centriste Juppé et son alliance perdante avec Bayrou.
Seuls, quelques rares politologues ont souligné cette anomalie sans toutefois préciser que l’échec en revenait à la stratégie Juppéiste d’une droite molle au moment où les français se sont exprimés partout pour une droite forte.
Cette droite centriste, tellement républicaine, qu’elle a oublié d’être de droite pour proposer un programme à l’eau de rose rejeté par les électeurs.
Le tandem Juppé-Bayrou s’est tellement déployé à vendre le produit périmé d’une droite faible, qu’ils ont omis de ressentir que leurs électeurs souhaitaient la rupture avec le passé Socialiste et Chiraquien.
Ce passé qui leur a laissé comme héritage le chômage, l’insécurité, le communautarisme, l’assistanat récurent, la pauvreté grandissante, le terrorisme islamique et les rappeurs qui « niquent » leur pays.
Vildenay