GRÈCE : QUI VIVRA VERRA !
Par ce nouvel « accord », Alexis Tsipras a reconnu devant les médias que ces mesures vont « renforcer la récession » mais qu’il espère que les nouveaux financements permettront de relancer la croissance…
Nicolas Dupont-Aignan a raison de rappeler que « Jamais dans l’histoire un plan d’austérité plaqué sur un pays avec une monnaie surévaluée par rapport à sa compétitivité n’a pu fonctionner. » Et de préciser : « Pourquoi ce qui a échoué deux fois en Grèce marcherait soudain à la troisième ? On peut déverser autant de milliards que l’on veut, il ne s’agit que de reculer pour mieux sauter. »
Selon Marine Le Pen : « l'euro ne fonctionne pas, il pousse les pays vers l'effondrement économique, l'explosion du chômage, la paupérisation, la privation de leurs biens et de leur liberté. »
Enfin, François Asselineau (UPR), ne mâche pas ses mots : « La grande leçon à tirer de cette affaire - il n'y a pas d'autre Europe possible. Soit on accepte les traités européens libéraux, c'est-à-dire, une politique libérale de démantèlement des services publics, de démantèlement des acquis sociaux, d'appauvrissement général du plus grand nombre, de précarisation générale des populations pour le profit d'une toute petite oligarchie, soit on sort de l'Europe, de l'euro, on reprend sa monnaie et sa souveraineté nationale. Il n'y a pas de possibilités entre les deux. »
Bien qu’à contre-courant de la pensée unique, il est permis de penser que la solution viable pour la Grèce est une sortie en douceur de la zone €uro. Ce qui lui permettrait de dévaluer sa monnaie (bienvenue pour les touristes) pour retrouver une santé.
C’est le scénario recommandé par Valéry Giscard d’Estaing dans son interview dans l’Express, mais refusé par les Chefs d’Etat de la zone €uro, craignant l’effet domino.
Charles De Gaulle disait : « La démocratie, c'est le gouvernement du peuple exerçant la souveraineté sans entrave. »'
Or, avec l’instauration de l’€uro et la structure de l’Union €uropéenne, les peuples ne peuvent plus exercer leur souveraineté.
S’il est vrai que François Hollande aura tout essayé pour trouver un bon accord pour la Grèce et son Premier ministre, Angela Merkel a imposé ses conditions afin de conserver l’€uro, empêchant par là-même, toutes dévaluations compétitives de ses concurrents afin d’asseoir la domination de l’Allemagne en Europe.
François Mauriac n’avait-il peut être pas tort en écrivant : « J'aime tellement l'Allemagne, que je préfère qu'il y a en ait deux. »
Vildenay