LE « VIVRE ENSEMBLE », UNE FOUTAISE DE POLITIQUES IRRESPONSABLES.

Publié le par ¨Pierre ROBES

LE « VIVRE ENSEMBLE », UNE FOUTAISE DE POLITIQUES IRRESPONSABLES.

Moi, j’en ai marre d’entendre toutes ces conneries sur le « vivre ensemble ».

Vivre ensemble avec des Musulmans dans un état laïc, c’est impossible.

C’est impossible tout simplement parce que c’est incompatible.

Notre monde « occidental », « judéo-chrétien », démocratique, moderne a fondé son existence sur un principe essentiel et créateur : celui de la laïcité.

La laïcité repose sur la séparation du séculier et du régulier.

Elle est actée dans la constitution Française par la séparation de l’Eglise et de l’Etat.

Le séculier, c’est la vie de « tous les jours », la vie en société.

Le séculier est « réglé » par le droit, en premier lieu par le droit civil qui réglemente les rapports entre les citoyens.

Le droit civil, hérité du Code Napoléon, ne se réfère à aucune religion quelle qu’elle soit.

Le régulier, c’est le domaine du spirituel.

C’est donc naturellement le domaine du religieux, du transcendantal, du mystique, bref du non séculier.

C’est aussi celui de l’individu : Chacun vit sa propre spiritualité.

Mais si chacun est libre de croire (ou de ne pas croire) ce qu’il veut, chaque individu doit, en revanche se conformer strictement aux règles de droit du pays dans lequel il vit.

Les Etats Occidentaux respectent tous, sans exception aucune, ce principe de la séparation du séculier et du régulier.

Passées les portes du temple, de l’église ou de la synagogue, les adeptes des religions protestante, juive et catholique se fondent sans problème dans l’ensemble de la société civile et quittent sans problème leurs attributs religieux.

L’incompatibilité de l’Islam avec notre civilisation « judéo-chrétienne », c’est que pour l’Islam il n’y a pas de frontière entre le séculier et le régulier. Le mot « laïcité » ne signifie rien, ce mot n’existe même pas.

L’Islam est une religion qui confond dans le même ensemble régulier et séculier : La vie du Musulman est entièrement réglée par la religion dans les moindres détails de sa « vie privée » et de sa « vie sociale » tout comme dans sa « vie politique ».

Le Coran, parole de Dieu révélée au prophète, est unique et universel, pour prendre une analogie, il englobe à la fois la Bible, les Evangiles, le Code Civil, le Code pénal, le Code du commerce, les manuels de savoir-vivre etc..

C’est pour cela que les Musulmans se pensent détenteurs de « la religion suprême », une « religion suprême » qui doit conquérir, illuminer et gouverner le monde.

L’excellent livre de Boualem SANSAL « 2084 La fin du monde » donne une description romancée donc imaginaire de ce à quoi on pourrait aboutir.

On observera aussi que parmi les 54 états musulmans, il n’existe aucun, strictement aucun, état démocratique au sens que nous donnons à ce mot.

Alors pourquoi faire croire qu’il est possible de « vivre ensemble, sans se faire bouffer » ?

C’est une illusion.

Une illusion et un danger, car l’Islam en est encore au stade de religion de conquête, comme le fut la religion chrétienne.

Mais si le « vivre ensemble » est un danger suicidaire, le « vivre avec » est, en revanche, tout à fait concevable.

On vit parfaitement bien en France avec les communautés juives ou asiatiques parce que ces communautés respectent les « règles du jeu du séculier ».

Les Musulmans sont-ils capables de faire leur « révolution Copernicienne », de faire le distinguo « vie réelle », « vie spirituelle », de faire leur aggiornamento comme l’ont fait, par exemple, juifs et protestants ?

 Tout l’enjeu est là.

 Mais la balle est dans leur camp, si je puis hasarder cette formule.

Pierre Robès    Pierre Robès

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