ON PEUT RÊVER…
Un Super Mardi triomphal pour Donald Trump qui voit sept États tomber dans son escarcelle.
Le candidat à la Maison Blanche gagne l'Alabama, l'Arkansas, la Géorgie, le Massachussetts, le Tennessee, le Vermont et la Virginie.
« Nous allons gagner et nous reconstruirons et unifierons l'Amérique », a-t-il promis radieux et d’ajouter : « Nous sommes en train de faire grossir le parti républicain et cela nous fera gagner face à Hillary Clinton, comprenez-moi, je suis et serai un unificateur »…
Et Donald Trump de confirmer sa volonté de travailler pour « la classe moyenne qui a tant perdu », en rapatriant l'emploi de l'étranger, et en renégociant les traités commerciaux désavantageux avec la Chine et le Mexique…
« Nous allons construire le Mur », a rappelé Donald Trump, comme les Chinois avaient construit une grande muraille de 13.000 miles, alors que le sien n'en ferait que 2.000. Et d’ajouter : « Qu’ils n'avaient pas Caterpillar ! »…
« Parce que je vais créer des millions d'emplois ici en faisant en sorte par exemple qu'Apple fabrique ses iPhones en Amérique, pas en Chine, je gagnerai des points chez les Afro-Américains et les Latinos pendant le reste de ma campagne ! ».
Au terme des résultats de ce mardi, tous les commentateurs Américains soulignaient le fossé qui sépare l'élite républicaine des électeurs. « Il y a désormais un abîme entre l'establishment et la base », a relevé la journaliste Dana Basch. Et l’ancien conseiller d’Obama, David Axelrod de constater que : « Les gens sont fatigués de Washington et veulent autre chose ».
Alors qu’Hillary Clinton gagne dans certains Etats du Sud, grâce au vote noir, elle est largement battue par Bernie Sanders non seulement dans son Etat du Vermont, mais aussi dans le Colorado, le Minnesota et l’Oklahoma… Ce qui permet à Bernie Sanders d’être optimiste sur les consultations à venir dans le Midwest, le Nord et l’Ouest des Etats Unis.
Les journaleux de BFM/PS, d’Europe1 et du monopole de Radios-Télés dites « France » sont tellement paniqués qu’ils ne savent plus comment commenter les résultats. Il est vrai qu’en Amérique, on se fout bien d’eux à juste titre !
En France, pendant ce temps, nos « amuseurs politiques » continuent de jouer à qui perd gagne alors qu’ils se partagent la gouvernance du pays depuis 30 ans avec le désastre que l’on constate chaque jour !
Rêvons qu’un Donal Trump sorte du bois pour redonner l’espoir aux millions de français qui souffrent d’être abandonnés par la classe politique.
CHARLEM