MICHEL ROCARD : UN HONNÊTE HOMME !
Il y a bien longtemps malheureusement que Michel Rocard nous a quittés. Parce qu’en politique on écrase ou l’on est écrasé, et Michel Rocard n’était pas de la trempe des prédateurs comme le fut Mitterrand, et en plus sournois Hollande.
Père de la ‘‘gauche moderne’’, il avait tenté avec le PSU une autre perspective que la SFIO finissante. C’était sans compter sur les dinosaures qui tenaient d’une main de fer le parti socialiste à leur seul profit. Contraint néanmoins d’abdiquer et de se rallier à l’opportuniste Mitterrand en 1971 lors du congrès d’Epinay : Ce fut une erreur capitale qui paralysa sa vie politique !
S’allier avec les communistes qui avaient cautionné les goulags, les procès politiques (y compris en France) et refuser un procès mémorable sur les millions de victimes du communisme pour obtenir son interdiction en France comme ce le fut au lendemain de la chute du rideau de fer dans les pays d’Europe soumis à la chape de plomb, était une erreur capitale dont le peuple de France paye encore aujourd’hui les conséquences.
Avoir confiance un seul instant en le Florentin Mitterrand était une autre erreur qui ne pardonne pas en politique. Piégé par Bernard Tapie envoyé contre lui par Mitterrand et les socialistes cireurs de pompes, Rocard perd dramatiquement les élections européennes de 1994.
Comme le rappelle justement Nicolas Gauthier dans Valeurs Actuelles ‘‘Le jour de la première session du Parlement européen, Michel Rocard est seul à la buvette. Il n’est pas dix heures du matin et il est seul. Il boit bière sur bière, fume Gauloise sur Gauloise. Un seul homme ira le consoler, Jean-Marie Le Pen, lequel confiera alors à Nicolas Gauthier’’ : « C’était dégueulasse… Tout le monde, au sein de son parti, même au sein de sa propre liste, l’avait abandonné. Personne ne voulait être sur la photo avec lui. On se connaissait bien tous les deux, on avait été ensemble à la Corpo de droit, pas dans le même camp, mais ensemble tout de même. Je crois qu’il m’en a été reconnaissant ».
Premier ministre de 1988 à 1991, avant de se faire piéger une fois de plus par le Florentin qui le contraint à démissionner pour introniser Edith Cresson, il aura été l’un des rares hommes politiques à œuvrer pour améliorer le sort des ménages à défaut de développer l’emploi. On lui doit notamment :
-le Revenu Minimum d’Insertion,
-la Contribution Sociale Généralisée,
-les accords de Matignon pour l’autodétermination de la Nouvelle-Calédonie qui, sans son sens de la diplomatie, aurait amplifiée d’être à feu et à sang.
A défaut de lancer une dynamique pour sauver la France et son Peuple du chômage, de la misère, et des invasions barbares afin de veiller à l’harmonie de la Nation, il reste cette déclaration inquiétante : « La France ne peut accueillir toute la misère du monde, mais elle doit en prendre fidèlement sa part. »
Par cette affirmation, Rocard a malheureusement rejoint les politichiens de tous poils qui gangrènent la France en mettant tout en œuvre pour casser nos traditions, notre Histoire et nous préparer à des jours sombres avant le sursaut qui ne viendra ni de la gauche affairiste, ni de la droite sclérosée.
Vildenay