LES ROLIVALOIS EN DEUIL
C’est avec une profonde tristesse que nous apprenons le décès de Monsieur Bernard Cancalon.
A sa retraite, sous l’impulsion du Maire de Val-De-Reuil, Monsieur Cancalon s’était investi à plein temps au CCAS pour aider avec une efficacité exemplaire les Rolivalois en difficulté.
Toute l’équipe attristée de ‘‘la petite souris normande’’ présente ses condoléances à son Epouse, ses enfants et au Conseil municipal.
La cérémonie des obsèques aura lieu mercredi 10 août, à 15 heures, en l’église de la Fraternité à Val-de-Reuil.
Val-de-Reuil est en deuil : Bernard Cancalon (1954-2016) nous a quittés.
Marc-Antoine Jamet, Maire de Val-de-Reuil, l’ensemble de ses collègues du Conseil Municipal et les administrateurs du CCAS qu’il présidait, ainsi que tous les agents de la Ville Nouvelle ont la profonde tristesse de vous faire part du décès de Monsieur Bernard CANCALON, maire-adjoint de la commune dont il était l’élu depuis 2001.
La mort est toujours brutale, mais rarement elle a paru aussi injuste. Elle vient d’emporter un homme de 62 ans, dans la force de l’âge. Engagé dès sa prime jeunesse dans la Légion Etrangère qui l’avait conduit dans des garnisons africaines et lointaines, il avait choisi, au terme de son contrat, de travailler au sein de grandes entreprises de distribution, Virgin, puis la FNAC. Il les avait servies en leur donnant, comme dans chaque chose qu’il faisait, son temps et son énergie, se levant à l’aube pour, quotidiennement, rejoindre la capitale en train.
Par générosité, par altruisme, il avait décidé de prolonger son envie d’agir et d’être utile dans de nombreuses causes collectives en animant un quartier entier au sein de l’association de « La Grosse Borne en mouvement » qu’il avait créée, près de son domicile, et, se préoccupant des enfants, des familles, des délaissés, conduite vers le succès, puis au MIR (mouvement indépendant rolivalois) qu’il avait voulu rejoindre pour participer à la vie de la cité, enfin dans la majorité municipale où il avait pris, apportant sa force et sa volonté, des responsabilités de plus plus importantes tout comme à la communauté d’agglomération où il siégeait, manifestant une vigilance extrême afin que sa commune soit traitée comme elle le devait.
L’heure de la retraite à peine venue, il s’était investi à la tête du Centre Communal d’Action Sociale (CCAS), dont il était rapidement devenu pour tous les agents et les usagers le moteur et le repère, mais aussi dans la vie locale et des quartiers qu’il privilégiait, avec humanité, comme un volet de proximité de l’Anru, pourvoyeur de mieux vivre et de sécurité pour les habitants et, surtout, en mettant en place une véritable bourse aux logements qui lui avait permis, grâce à la confiance exceptionnelle que lui avait accordée les bailleurs sociaux, les propriétaires et les associations de locataires, d’aider, de soutenir, d’accompagner des centaines de familles à la recherche d’un toit. Pour cette dernière mission, il était connu et aimé d’un grand nombre de Rolivalois qui ne lui ménageaient par leur reconnaissance. Ses permanences ne désemplissaient pas. Il recevait pourtant chacun, s’arrêtant quand la salle d’attente était vide.
Bernard Cancalon avait des principes, l’honneur, la droiture et la loyauté - j’en ai fait l’expérience -, mais il avait aussi des valeurs, la solidarité, la dignité pour tous et le respect des autres. Les premiers forgeaient sa personnalité, forte, naturelle, sincère. Les seconds motivaient son action, son dévouement, sa vie. Son coeur, ouvert à tous et qui le faisait vivre, en quelques secondes, l’a lâché alors même que plusieurs d’entre nous, devenus ses amis autant que ses collègues, avions reçu, quelques instants auparavant, ses messages ou ses appels faisant, comme chaque jour, le bilan de son travail, de ses rencontres, des solutions qu’il proposait. Nous n’avons même pas pu lui dire adieu. Il laisse derrière lui une épouse dont chacun imagine la douleur et huit enfants plongés dans le chagrin. Une cérémonie d’obsèques rassemblera tous ceux qui l’ont rencontré et aimé mercredi 10 août, à 15 heures, en l’église de la Fraternité, à Val-de-Reuil. Venez-y nombreux ainsi qu’il l’aurait souhaité.
Marc-Antoine JAMET