TERRA NOVA : DESTRUCTRICE DU PEUPLE (2)
Lors de la primaire de la Droite, la stratégie terra noviste d'Alain Juppé a amplifié la victoire de François Fillon.
En novembre 2016, lors du second tour de la primaire de la droite, souvenons-nous de l’échange musclé entre Alain Juppé et François Fillon sur l'ampleur des réformes libérales à mener et sur l'avenir de notre protection sociale.
Alors qu’Alain Juppé prônait une politique égalitaire et une identité heureuse, François Fillon l’emporta largement avec 66,49% et une participation record de près de 4 millions 500.000 votants en axant sa volonté de vaincre le totalitarisme islamique.
Et ce, malgré des primaires bidonnées par la participation d’électeurs de gauche et du centre venus soutenir Alain Juppé. Ces électeurs qui se sont parjurés en signant préalablement leur engagement à voter à droite lors des présidentielles…
Pour comprendre l’échec cinglant de Juppé, Il est bon de rappeler quelques constatations :
Juppé avait recueilli 83% des voix des électeurs de gauche et 66% de ceux du centre… Alors que François Fillon comptabilisait 75% des électeurs Républicains et 84% des sympathisants du Front National. ‘‘L’identité heureuse’’ terra noviste de la campagne d’Alain Juppé a suscité le soutien de Nicolas Sarkozy à François Fillon. D’où la victoire en trompe-l’œil de ce dernier.
Fidèle à sa démarche terra noviste, Alain Juppé axa sa campagne sur « la vision extrêmement traditionaliste et rétrograde sur le rôle des femmes, la famille, le mariage, etc… de son concurrent. »
Puis Juppé en rajouta une couche en déclarant ; « Je dis à mes co-religionnaires catholiques que moi, je suis plus proche de la parole du Pape François que de la Manif pour tous ! ».
Alain Juppé s'adressa ensuite à « la France de demain », suscitée par terra nova, à savoir : « plus jeune, plus féminine, plus diverse, plus diplômée mais aussi plus urbaine et moins catho »
Ce qui amplifia la mobilisation en faveur de François Fillon...
CHARLEM
PS : Il est à souhaiter que les candidats à la présidence des Républicains, qui sont proches ou se réfèrent d'Alain Juppé, comme Laurence Saillet, Florence Portelli ou Maël de Calan ne soient pas élus à la tête du parti.