UN DISCOURS CADRE SUR L’AFRIQUE
Devant les étudiants de l'université de Ouagadougou, le Président Macron développa une vision rénovée des relations entre la France et l'Afrique, une Europe plus engagée avec un partenariat axé sur la jeunesse.
Un grand oral attendu par la jeunesse étudiante Burkinabé qui, pour nombreux, méconnaissant les crimes odieux perpétrés dans les pays ou ex-pays marxistes, se sentent obligés de flirté avec des idéaux d’un autre âge.
Un contraste entre des étudiants fébriles, souvent imprégnés d’anti-impérialisme, souhaitant qu’Emmanuel Macron « leur parle d’emploi et d’avenir » et des groupuscules désœuvrés s’agitant dans les faubourgs de la capitale.
Fidèle à sa perception éclair de l’assemblée, Emmanuel Macron a commencé son numéro de charme par « On m'a dit que c'était un amphi marxiste. Je me suis dit que je devais venir ». Puis de développer pendant sa vision des relations entre le continent Africain et l’Europe. Soulignant que « la complexité et la diversité d'un continent de 54 pays étant trop grande, Il n'y a plus de politique africaine de la France », atténuant cette fracture en soulignant que « la France entretient avec l'Afrique un lien historique indéfectible ».
Pendant 1h45, le Président Macron a abordé d’une main de maître tous les sujets sur la coopération Euro-Africaine qui lui tenaient à cœur. N’évacuant aucun domaine, quitte à bousculer les idées reçues et à prophétiser : « C'est en Afrique que se jouera une partie du basculement du monde. Si nous échouons à relever ces défis ensemble, alors l'Afrique tombera dans l'obscurité (…) Mais avec elle, l'Europe aura les mêmes difficultés, parce que s'ouvrira une longue période de migration et de misère ».
Un discours cadre sur l’Afrique qui devrait faire réfléchir plus d’un.
Vildenay