DÉCIDÈMENT, ELLE N’EN RATE PAS UNE…

Publié le par Pierre Robès

DÉCIDÈMENT, ELLE N’EN RATE PAS UNE…

Je m’étais pourtant juré de ne jamais perdre mon temps à écrire quelque chose sur cette « Secrétaire d’Etat » tant elle fait honte au métier de secrétaire, à l’Etat et à la condition féminine.

Certes depuis qu’elle s’attache les cheveux, elle « présente un peu mieux », un peu moins vulgaire.

Mais elle  ne peut s’empêcher de « la ramener sans cesse » !

C’est de New York où elle est en déplacement qu’elle s’est permis de livrer ses « commentaires » sur le pathétique dossier Daval en dénonçant un odieux crime contre la féminitude, assimilant ce pauvre type à un violent individu, évoquant un processus de victimisation du meurtrier, allant même jusqu’à critiquer vertement l’avocat de Jonathan !

Quand donc cessera-t-on de tout médiatiser ainsi ?

Laissons la justice faire son travail et laissons ce Monsieur à son repentir.

Déjà, hier soir en écoutant la procureure, on avait la « mauvaise » impression qu’elle jubilait à l’idée d’avoir enfin « sa perpette », le couronnement de sa carrière !

Cette dame ferait bien de prendre des leçons auprès du procureur de Paris dont chaque intervention sur les attentats est un modèle de professionnalisme, de neutralité, de respect, de retenue !

Sentiment de malaise encore aggravé par cette « magistrate » qui expliquait sur un plateau de télé avec forte énergie que la strangulation ne faisait pas mourir immédiatement et qu’il fallait de longues minutes. Sous-entendu : L’homme s’est acharné !

Elle insistait tellement que j’ai cru un moment qu’elle allait faire une démonstration en se jetant au cou (si j’ose dire) de son voisin de plateau !

Dans cette bien triste affaire, j’ai trouvé l’attitude des avocats particulièrement digne et humaine : Tant celle de l’avocat de la famille toute en retenue (et qui dénonce les propos de la secrétaire d’état), que celle de l’avocat de Jonathan qui a, probablement, poussé son client à se libérer de ce poids.

La notion de « crime passionnel » n’existe pas en droit, mais elle existe en fait.

Et pour en revenir à la secrétaire d’état, je m’étonne qu’elle n’ait pas pris la défense de cette call-girl qui aurait été violée dans une chambre d’hôtel à l’insu de son plein gré après une soirée somme toute bien classique : Resto, boîte de nuit et parties de jambes en l’air à l’Hôtel !

Madame Schiappa aurait-elle pris conscience qu’il y a des limites ou n’a-t-elle rien dit parce qu’il s’agit d’un membre (l’expression prend ici tout son sens) du gouvernement dont elle fait partie ?

La réponse à cette question n’a pas le moindre intérêt.

Et c’est promis, je n’écrirai plus rien sur cette dame.

Pierre Robès    Pierre Robès

 

Publié dans Pierre ROBÈS

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article