JE VEUX UN ACCORD !
« Je veux et je pense que nous pouvons avoir un accord et un bon accord en vue d'un Brexit » a déclaré le Premier ministre britannique à son arrivée dans la cour de l'Élysée
Et Emmanuel Macron d’accueillir son hôte avec un ton conciliant sur la sortie du Royaume-Uni du machin €uropéen actuel, en estimant possible une entente sur la frontière irlandaise.
Le Président français a insisté sur le fait que la relation franco-britannique était « essentielle et inaltérable, quel que soit le moment et quelles que soient les circonstances ». En précisant qu’après le Brexit « cette relation privilégiée entre la Grande-Bretagne et la France doit continuer, notamment en matière de politique étrangère et de défense ».
De son côté Boris Johnson a acquiescé en déclarant : « Faisons en sorte de réaliser le Brexit d'une façon intelligente et pragmatique dans l'intérêt des deux parties tout en intensifiant le partenariat entre l’Angleterre et la France » en précisant avec humour que « pendant que les bus français roulent dans les rues de Londres (...) vos TGV circulent sur des rails construits par British Steel… »
Dans ce jeu du chat et de la souris, le président Macron doit avoir en mémoire que Donald Trump s’est exprimé un fervent partisan d’un Brexit sans concession tout en proposant des échanges économiques intensifs entre la Grande-Bretagne et les État-Unis.
‘‘That men should brothers be, and form one family, the wide world over’’. Que frères, les Hommes devraient être, pour former une et unique famille, partout en ce monde. (Hymne national Britanique)