« PUISSENT SOUVERAINETÉ ET PAIX Y ÊTRE A JAMAIS RÉUNIS ! »(*)
Ce 30 juillet, le roi Mohammed VI fêtait ses vingt ans à la tête du Maroc dont l’emblème peut s’exprimer par ‘‘tradition, modernité et pluralisme’’.
En mars dernier, Mohammed VI, accompagné du Prince héritier Moulay Hassan, accueillaient au pied de l’avion le Pape François en visite d’État de deux jours. Deuxième visite d’un pape, la précédente étant celle de Jean-Paul II en 1985 reçu par Hassan II.
A cette occasion, le Roi Mohammed VI réaffirma « l’alliance entre les fils d’Abraham » sa volonté imperturbable de veiller à un Islam de tolérance et donc d’assumer la protection de tous les croyants sur le sol du Maroc.
En 2011, le Maroc n’échappe pas aux soubresauts que traversent notamment l’Egypte et la Tunisie. C’est alors que Mohammed VI s’adresse à son peuple pour annoncer une profonde réforme constitutionnelle qui sera proposée au peuple chérifien par voie référendaire et qui sera adoptée par 97%58 et dont les principales propositions sont :
-Renforcer la séparation des pouvoirs.
-Renforcer l'indépendance de la justice.
-Le transfert de prérogatives du roi vers le Premier ministre, comme la possibilité de dissoudre la chambre basse du Parlement ou la nomination de certains hauts fonctionnaires.
-Le remplacement du Premier ministre par un Chef de gouvernement. Le Conseil des ministres restant présidé par le roi. Le Chef du gouvernement préside le Conseil de Gouvernement, qui délibère de la politique générale de l’État avant sa présentation en Conseil des ministres.
-L’abolition de la sacralité du roi.
-Les domaines de compétences du Parlement passent de neuf à plus de trente.
-L'amnistie sera votée par le Parlement, ce qui était jusque-là une prérogative du roi.
-La création d'une Cour constitutionnelle qui pourra être saisie par les citoyens.
La création d'un Conseil supérieur de sécurité chargé des stratégies de sécurité et de la gestion des crises.
-La nouvelle Constitution mentionnant « l’égalité civile et sociale entre l'homme et la femme ».
Une autre réforme importante, s’imprégnant de la Constitution française, est que le Premier ministre sera nommé par le roi au sein du parti remportant les élections législatives. Le Roi conservant la responsabilité des Affaires étrangères, la défense, le pouvoir judiciaire et le culte.
Le Roi, ‘‘Commandeur des croyants’’ veille scrupuleusement à ce que l’Islam ne soit pas perverti par les extrémistes. Aussi a-t-il créé un institut de formation des imams.
Diplomate avisé, Mohammed VI a renforcé ses coopérations avec de nombreux pays, notamment avec la France, la Russie et de nombreux pays Africains, ainsi que la volonté d’une relation apaisée avec l’Algérie.
Volontaire dans le développement de son pays, le Roi a mis en chantiers des autoroutes, les énergies renouvelables, le TGV Tanger-Kénitra, ainsi que le nouveau port de Tanger-Med.
« Puissent souveraineté et paix y être à jamais réunis »(*)
Vildenay
(*) Paroles de l’hymne national Marocain