FINANCER LES RETRAITES PAR L'IMMIGRATION SANS TRAVAIL (2/2)
Jean-Paul Delevoye appartient à cette catégorie de politiciens capables de renier aujourd’hui ceux qu’il chouchoutait hier. A l’instar des renégats qui sont allés lécher les bottes de Macron. Mais lui, les siennes sont si larges, qu’il ressemble à un éléphant dans un magasin de porcelaine.
Et Macron, comme à son habitude, l’usera jusqu’à la corde en lui soufflant dans l’oreille ce qu’il doit dire haut et fort ce que le gouvernement est censé penser tout bas… notamment : financer les retraites par l'immigration de masse… sans travail ! Et de déclarer sans vergogne que « l'immigration est une chance pour le financement des retraites… »
Un autre exemple : notre ‘‘Haut’’ commissaire aux retraites ose affirmer que sa réforme favorisera les femmes… C’est honteusement nier la démonstration de l'Institut de la Protection Sociale qui précise que ‘‘les mères de famille verront leur pension dévalorisée avec ce système universel par points’’
D’autre part, dans un pays qui compte réellement près de 10 millions de chômeurs et le double de pauvres, l’ouverture béante des portes à l’immigration de masse pour satisfaire les diktats du Medef afin de casser le coût légitime du travail est un véritable assassinat qui, en d’autres temps, relèverait de la Haute cour de justice.
Rappelons-nous aussi la mise en garde en novembre dernier du ‘‘Haut commissaire’’ contre l’application éventuelle de la ‘‘clause du grand-père’’(*). Pour Jean-Paul Delevoye, l’appliquer reviendrait à ‘‘renoncer à la réforme’’.
(*)La clause du grand-père est une mesure par laquelle l'entrée en vigueur d'une réforme sociale ne s'applique qu'aux nouveaux entrants sur le marché du travail. Les personnes déjà embauchées au moment de l'entrée en vigueur de la réforme conservent ainsi leurs droits et leur statut, sans changement pour eux.
Et notre ‘‘Haut’’ commissaire, s’adressant récemment à une petite centaine de jeunes en banlieue de se référer à un rapport de l’Onu, le machin (de Gaulle dixit), datant de près de 20 ans affirmant « qu’on aura besoin de 50 millions d'étrangers pour équilibrer le système au niveau européen… ».
Il serait plus judicieux de développer une véritable politique familiale au profit de la démographie locale comme le font plusieurs pays de l’Est.
Il est vrai que Macron est un ‘‘enfant’’ d’Hollande qui s’est montré le roi des coups de rabots fiscaux et sociaux en sacrifiant les familles.
Résumons : pour Jean-Paul Delevoye, l’immigration est une chance pour le financement des retraites !
Cela me rappelle étrangement les avions renifleurs.