CARLOS GHOSN, AU SECOURS !
A vouloir mettre les copains à tous les postes dépendant politiquement de l’État, Macron est responsable des difficultés financières de la Régie Renault dont les brillantissimes dirigeants d’aujourd’hui annoncent sans vergogne 4.600 en France et 15.000 emplois supprimés dans le Monde… Et de n’est qu’un début !
Lors de son discours à l'usine Valeo d'Étaples, le Président de la République a, sans humour, déclaré : « Je demande que l'ensemble des salariés de Maubeuge et de Douai puissent avoir toutes les garanties sur leur avenir, leur capacité à produire, et à œuvrer dans le groupe Renault…. Le prêt de cinq milliards d'euros dépendra de l'issue des discussions ».
Quid des 260 salariés de l’usine de Choisy-Le-Roi ?, sans compter tous ceux qui travaillent en sous-traitance ?
L'effectif du Techno-centre de Guyancourt, (11.000 salariés), sera réduit d'environ 1.500 personnes. L'activité de réparation de moteurs et boîtes de vitesses de Choisy doit ainsi être transférée à l'usine de Flins, dans les Yvelines…
Au moment ou, sous la pression des khmers verts, on s’évertue à réduire sournoisement le fonctionnement des centrales nucléaires, les dirigeants macroniens préconisent la fusion des sites de Maubeuge et Douai afin de créer un centre « d'excellence » des véhicules électriques… au lieu de développer la propulsion à hydrogène dont le groupe Français Air Liquide vient d’annoncer la construction de la première unité de production de grande taille d’hydrogène… en Californie !
Quid des 400 travailleurs de la Fonderie de Caudan, en Bretagne ? Son sort reste en suspens… Les dirigeants de Renault cherchent un larron qui… assumera plus tard sa fermeture !
Idem pour l’usine Alpine de Dieppe qui emploie près de 400 salariés et fait vivre de nombreux sous-traitants et fournisseurs…
Quant à l’usine de Flins, il est envisagé d’arrêter la production de véhicules (Espace, Scénic, Mégane, Koléos et Talisman) qui concerne plus d’un millier de salariés…
Comme on le clamait dans les années 60 : « Ce n’est qu’un début ! » Car il faut s’attendre à d’autres mesures draconiennes avec l’arrivée en juillet de l’Italien Luca de Meo, venu de Seat… « Ce plan est une première pierre, Luca de Meo apportera sa vision stratégique » dixit Clotilde Delbos, la nouvelle DG de Renault !
Elle dit « vision stratégique », on peut entendre : « coupe sombre en emplois… »
Laissons le dernier mot à Bruno Le Maire : « Renault peut disparaître, il faut être lucide ! »
C’est malheureusement ce qui a lieu quand le principal actionnaire (l’État) est composé d’incompétents mercantiles et ironiques.
Vildenay