SOUVENEZ-VOUS DU NON AU RÉFÉRENDUM SUR LA CONSTITUTION EUROPÉENNE !
Certains pays européens ne veulent à aucun prix « mutualiser » la dette européenne qui atteint des sommets inconnus jusqu’à aujourd’hui, par exemple le Danemark, les Pays-Bas, la Suède, la Finlande, l’Autriche, l’Irlande, etc… et ils ont parfaitement raison.
Pourquoi devrait-il s’endetter pour des pays latins qui non seulement sont incapables de contrôler leur endettement, et le rembourser, mais qui plus est ne prennent aucune mesure radicale pour le réduire
L’Europe a été mal construite. L’€uro a été mal fabriqué.
Et nous n’en sommes pas les responsables, loin s’en faut.
Nous n’en voulions pas, de cette Union Européenne, souvenez-vous du « NON » au référendum sur la Constitution européenne voté à près de 55%.
Malgré nous, ils nous ont obligé à l’accepter avec son « mondialisme » qui prend l’eau de toute part.
Nous ne pesons plus rien, économiquement et financièrement, contre les Chinois et les USA.
Seuls les Allemands tirent leur épingle de cette farce, dont nous, pays latins, en sommes les dindons.
Les architectes de ce bâtiment qui branle depuis des années et qui menace de s’effondrer sont les politiques de l’époque et leurs successeurs, jusqu’à nos jours.
Ils ne veulent pas avouer qu’ils se sont trompés et qu’il faudrait revoir totalement leur copie.
Aujourd’hui nos « Cassandres » nous prédisent une situation apocalyptique si nous sortions de l’€uro.
Etions-nous dans une situation apocalyptique avant l’€uro, en 2.000 par exemple ?
Soyons pragmatiques un instant.
Pouvons-nous être dans une situation plus apocalyptique qu’après ces trois mois de confinement et la chute de nos PIB ?
Ce n’est même pas pensable et la preuve ce sont ces centaines de milliards que l’on nous offre, sachant d’une part qu’ils ne pourront pas être remboursés et, d’autre-part, que ces pays qui ont pu sauver leur économie n’accepteront jamais de participer mutuellement à notre naufrage.
Si nous Français, sortions de l’€uro que se passerait-t-il ?
Nous nous en sortirions également, certes un peu moins bien que les Britanniques, mais tout de même.
En premier lieu une forte dévaluation, de l’ordre de 20 à 30% ? Et alors ! La belle affaire.
A l’intérieur de nos frontières, le Franc et le patrimoine des épargnants « français », sera identique pour tout le monde. Sa valeur sera la même pour nos achats, à la condition d’acheter « français » ! Mais n’est-ce pas ce que l’on réclame à grands cris depuis des années, et surtout depuis cette crise « Covid-19 ».
- Nous achèterons moins de Mercédès, de BMW, de produits chinois et américains et nous relancerons, tant bien que mal, notre production intérieure aussi bien agricole qu’industrielle ou artisanale.
- Nos vacances dans certains pays nous coûteront plus chers ! Nous choisirons des pays à la monnaie dévaluée, comme la nôtre : l’Espagne et ses Iles, le Portugal, l’Italie, la Grèce et les pays du Maghreb (quand ils seront en paix et comprendront que l’islamisme détruit leur avenir touristique et économique).
Là aussi la belle affaire ! N’existait-elle pas avant l’€uro ? Et qui s’en plaignait ?
Les biens immobiliers acquis se revendront plus chers après quelques années et nous aurons des acheteurs qui viendront des pays « riches ».
En revanche nous exporterons beaucoup plus et notre balance commerciale deviendra excédentaire. La compétitivité reprendra, la croissance remontera et le chômage diminuera.
A la condition que l’immigration, dont nous sommes victimes depuis deux décennies, soit stoppée et que les aides sociales, distribuées allègrement et sans contrôle, soient maîtrisées (Plus de 40 milliards envolés chaque nouvelle année !)
Le pétrole coûtera moins cher, grâce à l’électricité qui équipera de plus en plus nos véhicules et les écologistes seront bien plus discrets dans leur utopie de vouloir sauver notre planète dans cent ans, alors qu’elle s’écroule chaque année pour bien d’autres raisons.
Ah ! Mais voilà où l’on m’attend !
Et la dette, notre dette que nous n’arrivions pas à rembourser, même pas les intérêts d’ailleurs.
Si nous devons la payer ce sera avec une monnaie fortement dévaluée et donc elle sera bien plus importante…c’est faux et nos « Cassandres » le savent bien.
Plus importante qu’elle n’est déjà ! C’est impossible, nous devons trop de milliards et nous ne pourrons jamais les rembourser car, même avec la meilleure volonté (et une croissance inespérée) il nous faudrait un siècle, et encore !
Est-ce que la Grèce rembourse sa dette ? Non, n’est-ce pas et cela bien qu’elle ait été réduite de 75%.
Aux jeux de la bourse il y a des perdants et des gagnants. Les perdants ce ne sera pas nous mais ceux qui ont investi et ont mis tout en œuvre pour que nous, les pays du Sud, soyons près de la faillite afin de percevoir des intérêts de plus en plus importants.
Au pire notre Banque de France retrouvera ses droits de « battre monnaie ». Elle fabriquera les billets nécessaires pour rembourser la totalité de la dette, même avec une monnaie dévaluée, et nous devrons ces milliards à notre propre banque qui nous les aura prêtés à taux 0%, ce qui est son devoir, et que nous rembourserons selon notre bon vouloir. C’est très exactement ce que font les USA et les Chinois !
N’ayez aucune crainte, personne ne nous déclarera la guerre…n’avons-nous pas la bombe atomique ?
Messieurs les « Cassandres », la France a survécu vingt siècles sans l’€uro, elle survivra encore vingt siècles avec ou sans une Union Européenne.
Si quelques guignols ne nous préparent pas une « fin du monde » avant l’heure ! Ainsi tous nos problèmes auront trouvé leurs solutions.
Manuel GOMEZ
Avec l'aimable autorisation de Dreuz.info.
Manuel Gomez est né à Alger (Bab-el-Oued) le 17 novembre 1931.
Engagé par Albert Camus, à l'âge de 15 ans, comme pigiste à "Alger Républicain", Manuel Gomez a poursuivi sa carrière comme rédacteur dans les quotidiens "La Dépêche d'Algérie", puis à Paris à "L'Aurore" et "Paris-Turf.
Il a été chef de rubrique au "Méridional" de Marseille. et rédacteur en chef de "Midi-Magazine" à Nice.
Manuel Gomez a été le proche collaborateur de M. Georges Bidault, dernier président, après Jean Moulin, du Conseil National de la Résistance et dernier responsable de l'OAS, après l'arrestation du général Salan, et rédacteur en chef du Bulletin National du CNR/OAS "France Presse-Action" en 1961. Après 1995, il a écrit et publié 21 livres, tous en vente sur Amazon, y compris le dernier "Et si je revenais..."
Lauréat du "Prix Véritas" 2015 pour son livre "J'accuse De Gaulle".