LA LIBERTÉ D’EXPRESSION : UN CHAMP DE MINES ?
Un lecteur de notre blog s’insurge sur le fait qu’il nous arrive de publier des articles de Riposte Laïque, l’Agrif, Dreuz info…
Comme le proclame justement Maurice Vidal « La liberté d'expression est comme un morceau de gruyère, pleine de trous. Plus de 400 lois et articles des Codes pénal et civil grignotent les principes posés par la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, elle-même déjà très mesurée ».
D’ajouter : « Aujourd’hui, toute personne qui dit ce qu’elle pense ressemble au soldat qui traverse un champ de mines : même les mots les plus courants sont devenus explosifs pour peu qu’on les touche ! Malheur, donc, à celui qui ne connaît pas les interdits verbaux fixés par le Pouvoir, et, par suite, malheur à celui qui ‘‘pense mal’’, c’est-à-dire qui tente de penser en toute liberté ce qui ne va pas en France ! »
Rappelons que « La liberté d'expression est le droit reconnu à un individu de faire connaître le produit de sa propre activité intellectuelle à son entourage1. Elle procède de la faculté de communiquer entre humains, qui a longtemps été seulement considérée comme un simple phénomène naturel conditionnant la vie sociale, avant d'être solennellement érigée en liberté individuelle, aujourd'hui juridiquement garantie mais en réalité assez étroitement encadrée.(Wikipédia)
La Déclaration pose le principe de la liberté d'expression dans ses articles 10 et 11 en affirmant que « nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la loi » (article10) et que « la libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre à l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi » (article 11).
Concluons par ce qui est inscrit en tête de notre blog : celui-ci est « animé par des citoyens désireux d’apporter leur éclairage sur l’actualité et la société en général. Nous n’avons pour juge que notre conscience et ne devons de comptes qu’à nos lecteurs. »