Article 24 ou l’Art de gouverner
Au 1er janvier 2020, la France comptait 67.064 millions d'habitants... et le Gouvernement se couche devant 133.000 gôchistes qui hurlent leur détestation de la France en s’opposant à la promulgation de l’article 24 du projet de loi « Sécurité Globale » en décidant de revoir le texte…
L’inénarrable Mimolette Ier, le scootériste libidineux (dixit Sophie Durand) en a appelé à l’honneur de Macron pour retirer le texte…
Qui est censé diriger le Pays ? Macron ou Hollande ?
Même le fêtard Castaner en a rajouté en déclarant « que ce n’est ni un retrait, ni une suspension, mais une réécriture complète du texte »
Comme l’écrit très justement Gabrielle Cluzel sur Boulevard Voltaire « Que le fameux article 24 de la loi de sécurité globale – inutile, superflu et insidieusement liberticide, tant dans le fond, la forme que la manière – soit un sujet d’inquiétude légitime pour les journalistes est un fait… Mais pourquoi tant d’entre eux sont-ils allés se fourvoyer dans cette manifestation, cette « Marche des libertés » qui, dès l’origine, s’annonçait – surtout dans un tel contexte – comme une manif anti-police… et qui, en sus, c’était écrit, dégénérerait ? »
Macron, après avoir utilisé les Black-blocs pour discréditer les Gilets Jaunes, est dépassé par les évènements et Didier Lallement, son Préfet de Police est obligé de suivre les instructions présidentielles à savoir : « pas touche aux Black-blocs » (dixit Représentants syndicaux de la Police sur Cnews).
Laissons le dernier mot à Guy de Maupassant : « On ne peut savoir gouverner les autres que si l’on a été élevé avec cette idée constante qu’un jour on sera appelé à prendre le pouvoir. Alors on apprend, sans s’en douter, toutes les petites ficelles du métier, tous les moyens employés ; on devient enfin un homme pratique remarquable, sans être nullement un homme de génie. C’est grâce à cette éducation séculaire que les classes dirigeantes ont conservé si longtemps l’autorité en France, malgré les effroyables abus de leur administration ; c’est grâce à ce savoir héréditaire et subtil que la noblesse anglaise reste si puissante et que la monarchie subsiste en ce pays ».