LE TEMPLE DE LA HONTE DES RÉCHAUFFARDS (4/8)
LES PRÉDICTIONS EXTRAVAGANTES DU GIEC
Cet organisme politique fondé en 1988 par Margaret Thatcher et Ronald Reagan poursuivait des objectifs qui n'avaient rien d'écolo : Pour la première, mettre au pas les mineurs britanniques trop souvent grévistes à son goût, et faire accepter l'énergie nucléaire à une opinion publique réticente.
Pour le second, sortir du marasme économique par des innovations rendant obsolètes les anciennes structures, en incitant les financiers à investir dans des secteurs à défricher en quête de nouveaux profits, conformément aux principes de Schumpeter.
Le réchauffement planétaire anthropique fut leur alibi et la clé de voûte d'une propagande qui dépassa ses initiateurs.
L'outil de lavage de cerveaux fut, là comme ailleurs, l'utilisation des médias audiovisuels aux ordres, chargés de trier les infos en occultant celles qui contredisaient la nouvelle théorie, tout en commençant à répandre la terreur de la fin du monde prochaine.
En 1989, Henri Sannier présentateur de JT français annonçait Waterworld avant 10 ans, l'envahissement par la mer de toutes les villes côtières et îles basses, d'après le bureau de l'environnement de l'ONU, précurseur du GIEC...
Tandis que, pour ne pas être en reste, ses confrères ne tardaient pas à répercuter les prédictions catastrophistes des astrologues du GIEC :
Plus de neige en France dès 2010 ;
Submersion des deltas des grands fleuves dans les 20 ans à venir ;
Engloutissement des atolls du Pacifique au plus tard en 2020 ;
Fonte des glaciers de l'Antarctique dans le même laps de temps ;
Disparition des « neiges éternelles » de l'Himalaya avant 2035 ;
Fort heureusement, rien de tout cela ne s'est produit :
La neige continue à tomber l'hiver ;
Les deltas se sont légèrement développés grâce aux apports des alluvions et des courants marins ;
Les atolls sont stables ou sujets à un exhaussement constant du fait de la sédimentation des rivages et des mouvements de la lithosphère ;
Les glaciers himalayens gagnent et perdent régulièrement en épaisseur et superficie selon des mouvements cycliques connus ;
Les mesures au sol comme les vues satellite s'accordent sur une refroidissement constant de l'Antarctique depuis 20 ans.
Alors pourquoi toutes ces prévisions plus fantaisistes les une que les autres, qui ont déclenché des vagues de démissions de chercheurs qui ne veulent plus être associés au GIEC ?
Si l'on exclut la supercherie délibérée, chiffres trafiqués, courbes truquées, des manœuvres aisément démontrables tant elles sont pitoyables, dans la plupart des cas, les coupables s'appellent « les modèles »
Un culte leur est voué. Nul ne peut blasphémer en doutant des modèles ! En théorie, les modèles s'articulent sur des systèmes d'équations différentielles i.e qui cherchent à établir des relations entre des fonctions inconnues et leurs dérivées aléatoires. Du solide quoi !
Certes on évoque les lois de la physique, de la chimie et de la mécanique des fluides, mais on les applique au petit bonheur la chance. La présentation numérique avec distorsions visuelles sur commande est censée renforcer le sérieux de la démarche... Mais on peut aussi numériser une crotte de chien en 3D !
La planète est subdivisée en grilles tridimensionnelles émiettées où on reporte sur chaque élément des suites séquentielles renforcées d'extrapolations plus ou moins cohérentes.
Puis on évalue les résultats à l'aune des interactions supposées avec les points voisins. Sans risque de surprises, puisqu'on a programmé d'avance dans chaque case 3D les écarts thermiques « probables » en fonction des vents « possibles », du rayonnement solaire « envisageable » , de l'hydrologie et de l'humidité « plausibles ». Comme si les phénomènes atmosphériques correspondaient toujours aux schémas théoriques.
Il s'agit donc au mieux d'approximations qui, la plupart du temps, s'écartent des observations de terrain. Ou les infirment totalement. D'où la tentation de « compenser les écarts » (= tricher en novlangue) pour ne pas perdre la face. C'est aussi une des méthodes de prédilection des sondeurs politiques.