APOCALYPSE ZÉRO (1/2)

Journaliste scientifique et ardent défenseur de l’environnement, Michael Shellenberger se posait depuis longtemps une question : pourquoi les mouvements écologistes continuent-ils à promouvoir des politiques qui nuisent non seulement aux humains mais aussi à la planète ?

En matière de gestion des forêts, d’énergie hydroélectrique, de pisciculture, d’élevage bovin, d’engrais azotés, de nucléaire et sur nombre d’autres points clés, il démontre dans ce livre que les principales ONG écologistes militent pour des solutions incohérentes et souvent même dangereuses.

Mélangeant avec bonheur la recherche, l’enquête de terrain et l’histoire du mouvement vert, ce livre lève le voile sur les enjeux financiers, statutaires et idéologiques qui se cachent derrière l’écologie politique contemporaine et son catastrophisme.

Nommé « héros de l’environnement » par le magazine Time en 2008, lauréat du « Green Book Award », expert invité par le GIEC, Michael Shellenberger est le fondateur d’une ONG de sauvegarde de la Nature, non partisane et indépendante.

Il écrit régulièrement depuis vingt ans pour le New York Times, le Washington Post et le magazine Nature Energy.

Nous avons demandé à notre ami Gildever de nous présenter « Apocalypse Zéro », l’ouvrage de Michael Shellenberger, qui mise sur l’industrialisation des pays pauvres et sur l’énergie atomique. Une thèse à contre-courant des Khmers verts de tous poils !

Quasiment inconnu en Europe, Michael Shellenberger est une figure médiatique aux États-Unis. Écologiste, expert en énergie, il déplore la désinformation permanente orchestrée par les écolos-gauchistes qui sévissent en Amérique et en Europe, avec, sur notre continent la passivité des médias. Défenseur de l’énergie nucléaire, il se revendique du courant nommé ‘‘écomoderniste’’.

Dans son ouvrage ‘‘Apocalypse Zéro’’, qui vient de paraître en français, il confirme que le réchauffement climatique est réel, mais que ce n’est pas la fin du monde ! Le problème est que 2 milliards d’êtres humains sont maintenues dans la pauvreté : qu’ils utilisent du bois pour leur énergie, qu’ils recourent à une agriculture invasive et à trop faible rendement, menaçant les écosystèmes, ce qui fait qu’ils sont plus exposés aux conséquences du réchauffement.

D’autre part, « l’alarmisme » prôné par les opportunistes verts est un mensonge délibéré et une manipulation des consciences pour profit électoral. C’est d’autant plus dramatique que cette propagande tend à freiner le développement de nombreux pays pauvres, en limitant leur indépendance énergétique. Nous l’avons vue récemment avec le projet de Jean-Louis Borloo qui proposait d’aider les pays d’Afrique à s’équiper en solaire. Projet jeté à la poubelle par Macron !

Si, comme l’affirme Michael Shellenberger, le réchauffement climatique est important à endiguer, le fait que nous avons été jusqu’ici résilients face au climat est la conséquence de l’utilisation des ressources fossiles prônées silencieusement par les Verts, notamment en Allemagne où Angéla Merkel, pour se maintenir au pouvoir, s’est alliée les écolos. Les mêmes en Europe et notamment en France, qui défendent subrepticement la voiture tout électrique… Comprenne qui voudra !

(suite demain)