APOCALYPSE ZÉRO (2/2)
Journaliste scientifique et ardent défenseur de l’environnement, Michael Shellenberger se posait depuis longtemps une question : pourquoi les mouvements écologistes continuent-ils à promouvoir des politiques qui nuisent non seulement aux humains mais aussi à la planète ?
Aujourd’hui, nous publions la suite de la présentation par Gildever de « Apocalypse Zéro », l’ouvrage de Michael Shellenberger, qui mise sur l’industrialisation des pays pauvres et sur l’énergie atomique. Une thèse à contre-courant des Khmers verts de tous poils !
Comme le précise dans une interview dans un hebdomadaire Helvétique, Michael Shellenberger cite l’exemple des Pays-Bas qui ont entrepris des travaux colossaux contre les inondations et, par là même, agrandit leur surface habitable. Si les écolos de tous poils étaient respectables, ils auraient mis tout en œuvre pour mobiliser les puissances occidentales à en faire de même au Bangladesh. Que nenni !
Contrairement à la propagande orchestrée par les pays capitalistes et sournoisement non contrariée par les Verts, si les populations des pays dits « à développer » étaient encouragées à vivre selon notre modèle, la pression sur la nature et l’environnement diminuerait drastiquement. En France, grâce aux aides de l’État, des Régions et des Départements, nombre de terres cultivées de bric et de broc ont été rendu à la nature. Aujourd’hui, l’urgence est d’aider les cultivateurs locaux à produire biologiquement afin d’éviter les transports intempestifs, comme on peut le constater en lisant les provenances sur les étiquettes. Et cela permettrait aux familles d’agriculteurs de vivre respectueusement de leur travail.
Aujourd’hui, comme le précise Michael Shellenberger, le réchauffement climatique est devenu une religion au profit des khmers verts. Et, comme dans toute religion, le spectre de la fin du monde est indispensable. Or, dans les faits, comme dans toutes les études crédibles sur le sujet, il n’est question de la fin de l’humanité comme l’affirment les écologistes radicaux.
Par contre, ces mêmes souffleurs de vent, au lieu d’arrêter les centrales nucléaires pour les remplacer par des énergies fossiles, seraient aussi bien avisés de ne pas s’opposer aux semences génétiquement modifiées dont l’impact environnemental est quasi faible. Ils devraient plutôt militer pour la fabrication en Europe des panneaux solaires et le remplacement des plastiques dont les déchets sont exportés à 90% pour être prétendument recyclés dans les pays pauvres pour, en réalité, finir dans l’océan…
Revenons au scandale des fermetures des centrales nucléaires, d’abord, c’est avant tout le gagne pain des écologistes de salon. Leur seul argument se rapporte à la guerre atomique… Or, cela est tellement risible de leur méconnaissance en matière scientifique, car l’utilisation civile n’a strictement rien à voir avec une bombe qui nous tomberait sur la tête !
Tous ces profiteurs de l’écologie vous citeront les catastrophes de Tchernobyl ou Fukushima et ils auront raison sur un point : il est d’usage que l’expérimentation d’une nouvelle technologie laisse entrevoir des accidents éventuels. L’important est de tout faire pour les éviter. Pour Tchernobyl, on dénombre environ 200 morts. Et ce nombre est contesté par les agences onusiennes qui font état de 60 décès et d’une projection jusqu’à 4.000… C’est évidemment à déplorer, mais à comparer aux catastrophes relatives à d’autres énergies comme les conduites de gaz, les accidents pétroliers, les ruptures de barrages, les accidents dans les mines.. etc !
D’autre part, il est notoirement reconnu que l’énergie atomique est une énergie verte : elle n’engendre aucune pollution de l’eau ni de l’air et n’émet quasiment par de dioxyde de carbone ! Si le ‘‘machin’’ européen préfère dépendre du gaz Russe, c’est leur idéologie à courte vue et une fois de plus soumettre les pays européens à une dépendance étrangère.
Pour terminer la présentation de l’excellent ouvrage de Michael Shellenberger, une pointe d’humour : tous ces bobos qui prônent la diminution de consommation tous azimuts, à défaut sont des ignares en matière scientifique ou d’horribles manipulateurs du mensonge car, comme le précise l’auteur : se déplacer, se nourrir, se connecter, se chauffer… exigent beaucoup d’énergie… et il faudra bien la produire !
Pourquoi l'alarmisme environnemental nuit à l'humanité
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