CINQ SEMAINES EN JASON D’ATHÈNES À TOULON (30)
Lundi 09/08/21 J30 À Procida
Il aurait plu par deux fois cette nuit. Promenade en ville, montée et descente des escaliers. C'est encore plus beau vu de l'intérieur. Le jour a dévoilé les couleurs des maisons, mais aussi montré le besoin urgent de ravalement pour nombre d'entre elles. Malgré le nombre de visiteurs, la vie normale semble continuer, le poisson traverse le quai pour être livré aux restaurants, un chat et un jeune goéland se disputent le cadavre d'une murène échoué près d'un restaurant
Le batelier qui propose des tours de l'île et fait taxi pour les bateaux à l'ancre continue à travailler torse nu, la panse pendante sur son bermuda. Aucun gros bateau ne peut rentrer dans ce petit port de Coricella ce qui contribue à lui conserver une certaine authenticité. De l'autre côté de l’île, le port principal, navettes et marina, est plus moderne et animé.
La promenade commence par un granité au citron chez Felice Mare et se termine chez Santa Maria dal Coricella (spaghetti aux moules et aubergine grillée avec amandes pilées).
Plusieurs films ont été tournés ici dont Le Facteur de Michael Redford.
Pendant notre promenade l'anse s'est remplie de bateaux à moteur et de gens venus passer la journée dans un beau paysage, bronzer et se faire un restaurant ou un pique-nique. À partir de 17:00 les retours vers Naples ou ses banlieues s'amorcent…
Changer de mouillage pour aller souter de l'autre côté de l'île avant de revenir à Coricella. C'était la foire d’empoigne à la station, tout le monde voulait passer le premier.
Le rapport du GIEC est paru. Encore plus alarmiste qu'attendu. De toute façon aucun gouvernement ne fait réellement quelque chose de peur de semer la panique et de faire s'écrouler des fortunes. La COVID a donné un signal d'alarme de ce que l'économie pourrait devenir, le climat nous y mène tout droit. Le système des courants marins dans l'Atlantique serait au bord de la rupture.
Finie la douceur bretonne ?
Demain matin départ pour Ponza.
(A suivre).