LE PREMIER MINISTRE SUÉDOIS AFFIRME QUE L’INTÉGRATION DES IMMIGRANTS A ÉCHOUÉ ET A ALIMENTE LA CRIMINALITÉ DES GANGS DE RUE

Publié le par Jean-Patrick Grumberg

LE PREMIER MINISTRE SUÉDOIS AFFIRME QUE L’INTÉGRATION DES IMMIGRANTS A ÉCHOUÉ ET A ALIMENTE LA CRIMINALITÉ DES GANGS DE RUE

Saluons le courage du Premier ministre suédois, qui reconnaît - mais bien trop tard - la calamité de l'immigration musulmane, et notons la crétinerie des dirigeants européens qui n'y ont pas pensé plus tôt, des médias qui ont poussé à l'immigration, et des électeurs qui votent pour leur auto-disparition.

"La Suède n'a pas réussi à intégrer les nombreux immigrants qu'elle a accueillis au cours des deux dernières décennies, ce qui a donné naissance à des sociétés parallèles et à la violence des gangs", a déclaré jeudi le Premier ministre Magdalena Andersson, qui a lancé une série d'initiatives pour lutter contre le crime organisé.

Les Suédois qui ont été choqués, au début du mois, après que de violentes émeutes aient fait plus de 100 blessés parmi les policiers, sont ceux qui ne veulent pas voir de peur de passer pour des racistes, d'être politiquement incorrects, et c'est le résultat du lavage de cerveau, des incitations à la haine déversées par les médias depuis plus de 20 ans. Ils vivent la tête dans le sable comme des autruches pour ne pas voir, car les médias leur disent de ne pas regarder. Mais le problème n'est pas nouveau, il s'est installé depuis longtemps dans ce pays jadis calme et serein - ma première femme est suédoise, je sais de quoi je parle.

La violence a éclaté après qu'un politicien suédois-danois a brûlé le Coran, lors d'un meeting politique pour rappeler le droit au blasphème, et a cherché à en organiser d'autres dans plusieurs quartiers dominés par les immigrés. Notons ici l'hypocrisie : les explosions de mosquées, où des dizaines, voire des centaines de corans sont brûlés, ne soulèvent aucune émeute.

M. Andersson a blâmé les criminels et a déclaré que l'islamisme et l'extrémisme de droite avaient été autorisés à se développer en Suède, dans des commentaires inhabituellement francs et autocritiques. Notons cependant la scandaleuse équivalence morale, qu'on retrouve toujours dans la bouche des politiciens : les extrémistes de droite ne font pas partie de gangs, ils ne sont pas trafiquants et dealers de drogue, ils n'ont pas créé des quartiers de non-droit, et en Europe, ils n'attaquent pas les juifs.

"La ségrégation a été autorisée à aller si loin que nous avons des sociétés parallèles en Suède. Nous vivons dans le même pays mais dans des réalités complètement différentes", a déclaré M. Andersson lors d'une conférence de presse.

Le nombre de personnes nées à l'étranger en Suède a doublé au cours des deux dernières décennies pour atteindre 2 millions, soit un cinquième de la population. Les sociaux-démocrates d'Andersson ont été au pouvoir pendant 28 des 40 dernières années, dont les huit dernières.

Mme Andersson a déclaré qu'elle souhaitait mettre en place des commissions locales de lutte contre la criminalité juvénile, au sein desquelles les services sociaux et la police pourraient collaborer. Elle a également proposé des outils pour s'assurer que les jeunes restent dans les écoles et ne sortent pas dans la rue sans le consentement des parents.

"L'intégration a été trop faible, alors que nous avons connu une forte immigration. La société a été trop faible, les ressources pour la police et les services sociaux ont été trop faibles", a-t-elle déclaré.

La Suède, qui organise des élections générales plus tard cette année, a radicalement renforcé ses politiques d'immigration depuis qu'elle a accueilli plus de personnes par habitant que tout autre pays de l'Union européenne pendant la crise migratoire de 2015. Elle a maintenant l'une des politiques les plus restrictives du bloc. Mais bien trop tard.

L'organisation de défense des droits de l'homme Amnesty International a critiqué le durcissement des politiques de la Suède, affirmant qu'il provoque des souffrances humaines et rend l'intégration encore plus difficile pour les immigrants. Je les attendais ceux-là, toujours à s'intéresser plus aux étrangers qu'au bien-être des citoyens. C'est carrément affligeant !

© Jean-Patrick Grumberg  

avec l’aimable autorisation de Dreuz.info

Jean Patrick Grumberg est journaliste.

Dans les années 70, il a travaillé sous la direction de Georges Wolinski à Charlie mensuel, puis a été chef d'entreprise, lobbyiste.

Il est contributeur au site de Pamela Geller, Dreuz.info, et d'autres médias anglophones et francophones comme Cnews.

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A
tiens donc, rien entendu dans les médias en france !!! bizarre, vous avez dit bizarre ??
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