LE GOUVERNEMENT BELGE A TROUVÉ LA SOLUTION A LA CRISE ÉNERGÉTIQUE. YOUPI !

Publié le par Jean-Patrick Grumberg

LE GOUVERNEMENT BELGE A TROUVÉ LA SOLUTION A LA CRISE ÉNERGÉTIQUE. YOUPI !

Le gouvernement belge a trouvé la solution à la crise énergétique : le réacteur Doel3 (50% de l’électricité du pays) va fermer. Youpi !

La bureaucratie et la loi l’ont décidé : pour faire face à la crise énergétique cet hiver (je vous rassure, l’administration et les élus seront bien chauffés) maintenant qu’il est démontré que l’énergie nucléaire est une source d’électricité stable et fiable, le réacteur Doel3 fermera le 1er octobre.

Des membres du gouvernement fédéral qui n’ont pas totalement perdu leur bon sens ont appelé à reporter le démantèlement du réacteur nucléaire de Doel3. En vain : l’exploitant Engie et le directeur du réacteur ont confirmé que le réacteur sera définitivement arrêté.

Pourquoi le fermer me direz-vous ? Raison technique ? Raison sécuritaire ? Non ! Parce que c’est la loi !

« Il est légalement interdit au réacteur de produire davantage d’électricité après le 1er octobre 2022 », a déclaré Nele Scheerlinck, porte-parole d’Engie. « Cette interdiction est inscrite dans le permis d’exploitation d’Engie ».

Pourquoi avoir limité la durée d’exploitation de ce réacteur ?

Grâce aux recherches menées au cours de la dernière décennie par le ministère américain de l’Energie (DOE) et l’Electric Power Research Institute (EPRI), il est maintenant établi qu’il n’existe aucune limite technique à la production d’une énergie propre et fiable par ces unités pendant 40 ans de plus, au delà des 40 ans habituellement prévus pour la durée de vie d’une centrale.

Mais ce n’est pas la technique qui parle, mais l’idéologie, et pas n’importe laquelle : l’idéologie nihiliste, destructrice, anti-vie des Verts pastèques (vert dehors, rouge dedans).

  • En 2003, le gouvernement fédéral a adopté une loi stipulant que les réacteurs nucléaires devaient cesser de produire de l’électricité 40 ans après leur installation.
  • Il s’agissait en partie d’un accord visant à apaiser les partis Verts du gouvernement, qui sont opposés de longue date à l’énergie nucléaire, comme à tout ce qui peut améliorer le bien-être de l’homme.

Le 14 septembre, la ministre fédérale de l’intérieur Annelies Verlinden a suggéré que la fermeture prévue soit retardée en raison des difficultés que rencontre l’Europe pour ses mauvaises décisions et sa mauvaise gestion énergétique.

Mme Verlinden, qui est également en charge de la sûreté nucléaire, a cherché à reporter la fermeture alors que le mouvement en faveur de l’énergie nucléaire comme source d’électricité stable et fiable s’amplifiait. Le maintien du réacteur en activité aurait permis de couvrir plus de 50% des besoins annuels en électricité de la Belgique, ce qui pour, les Verts, constituerait un échec majeur de leur capacité à nuire.

Dans les jours qui ont suivi sa déclaration, une intense couverture médiatique négative a été déclenchée sur l’éventuel report de la fermeture. Et les pressions de la minuscule minorité – société Woke oblige -le maintien en activité du réacteur a été abandonné.

Bonjour chez vous !

© Jean-Patrick Grumberg  

avec l’aimable autorisation de Dreuz.info

Jean Patrick Grumberg est journaliste.

Dans les années 70, il a travaillé sous la direction de Georges Wolinski à Charlie mensuel, puis a été chef d'entreprise, lobbyiste.

Il est contributeur au site de Pamela Geller, Dreuz.info, et d'autres médias anglophones et francophones comme Cnews.

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