10 JOURS PASSÉS À L’HÔPITAL DES FEUGRAIS D’ELBEUF...

En préambule, reconnaissons le dévouement des soignants tout au long de cette épidémie du Covid dont on ne voit toujours pas la fin…

Force est de constater que depuis les présidences Mitterrand, Sarkozy, Hollande et Macron avec une parenthèse sous Chirac et son programme anti-cancer, l’hôpital sombre lentement sous sa bureaucratie et l’inhumanité au nom d’un sempiternel devoir d’efficacité en sacrifiant l’âme et la conscience du malade.

Ainsi, les impératifs budgétaires et techniques imposés par les gouvernements successifs et les pantins chargés de ‘‘la santé’’ de leurs concitoyens à savoir, sous Sarkozy : Roselyne Bachelot puis Nora Berra. Sous Hollande : Marisol Touraine. Enfin sous Macron : Agnès Buzyn, Olivier Véran, Brigitte Bourguignon et l’actuel François Braun…

Tout ce beau monde en est arrivé à exclure l’émotion, la compassion, les sentiments… à l’égard de leurs concitoyens tout en acceptant l’admission des patients venus de l’étranger dans les hôpitaux. Ces patients sont des voyageurs amenés à venir en France dans le cadre spécifique d’un “voyage sanitaire”. Il s’agit de personnes souvent gravement malades, atteintes d’une pathologie complexe ou rare. Ils sont généralement pris en charge par l’aide médicale d’État (AME), un dispositif de prise en charge des soins des étrangers en situation irrégulière instauré en 1999 par Lionel Jospin avec l’approbation de Chirac…

Cette prestation de solidarité est financée par les contribuables au moyen de crédits budgétaires à hauteur de 220 M€ en moyenne chaque année depuis 2000 pour une dépense moyenne de 326 M€.

l’AME ''de droit commun'', réservée aux étrangers irréguliers présents depuis au moins trois mois en France représente 89% des dépenses. Cette prestation est gérée par la caisse nationale d’assurance maladie des travailleurs salariés (CNAMTS) (Rapport sur la gestion de l'aide médicale d'État)

Ceci étant dit venons-en à ma récente hospitalisation au Centre Hospitalier Intercommunal Elbeuf-Louviers-Val de Reuil, plus communément appelé ‘‘Les Feugrais’’, suite à une chute sur le dos venant aggraver une bronchite naissante alors que je n’ai plus de défense immunitaire depuis le traitement d’une leucémie soignée efficacement à l’hôpital Becquerel de Rouen. Il devenait nécessaire de me mettre sous perfusion d’antibiotiques et un apport d’oxygène pendant 10 jours. En quelques mots :

Service des urgences

Accueil secrétariat : lamentable.

Une journée passée aux urgences avec des heures entre chaque examen... (Radiographie-prises de sang- 3 tests de covid...)

Puis, en fin de soirée, transfert au Service Pneumologie-Oncologie Thoracique.

Médecins : compétents et pédagogues.

Infirmières-infirmiers : 1 sur 2 dévoués et compétents... 1 sur 2 j’men foutistes !

Aide-soignantes : désagréables, moins elles en font... mieux elles se portent...

Femmes se service : identique !

Femmes de ménage : Aimables, attentionnées, efficaces.

Pour avoir été hospitalisé dans le même établissement il y a une dizaine d’années, constatons aujourd’hui la dégradation du lien soignant/soigné, le manque de vigilance et un sentiment d’abandon.

 

Vildenay