QUELQUES VÉRITÉS SUR ‘‘LA CRISE’’ DU GAZ
En 2019, le gaz coûtait en moyenne 100€ les 1.000 mètres cubes en Europe. Après l’arrivée aux commandes de la ‘‘Commission européenne’’ de l’allemande Ursula Van der Leyen, le prix est passé à 250€ au premier semestre 2021, pour aujourd’hui atteindre les 1.700€…
Nos ‘‘grands’’ experts en énergie de la ‘‘Commission €uropéenne’’ ont prôné les sources d’énergie solaire et venteuse au mépris des sources traditionnelles. Sauf que quand il n’y a pas de vent ni de soleil (comme l’hiver passé) on se trouve devant des difficultés insurmontables pour assurer une énergie indispensable à notre économie.
C’est d’autant plus inquiétant que nos gouvernants se sont empressés d’obliger les banques à ne plus financer les investissements des producteurs d’énergies traditionnelles et d’exiger des compagnies d’assurances de ne plus les assurer. Ce qui a impliqué l’abandon de l’entretien et du développement des pipelines et autres objets de transport.
Avant la crise ukrainienne, la Russie fournissait annuellement 170 milliards de mètres cubes à l’Europe, près de 30 milliards de mètres cubes à la Turquie... Or Zelensky a fermé l’une des deux voies, prétextant que ‘‘la station de pompage’’ était exclue de son contrôle puisque située sur le territoire de la République Populaire de Lugansk… et ce depuis plusieurs mois…
La Pologne a cessé d’acheter à Yamal-Europe 34 millions de mètres cubes par jour pour se fournir en gaz Russe via l’Allemagne. En effet, La Russie fourni du gaz à l’Allemagne à un prix nettement moins cher qu’elle le vend à la Pologne au motif de contrats à long terme… et il est rentable pour les Allemands de revendre aux Polonais un gaz à un prix légèrement supérieur…
Il faut savoir aussi que sur les Cinq stations de compression de gaz Siemens une est arrêtée pour réparation au Canada mais bloquée sous le coup des sanctions Américano-Européennes... Mais, il semblerait que, devant les difficultés d’approvisionnement, le Canada aurait donné son accord à Siemens pour livrer les pièces, mais Gazprom n’a toujours pas reçu les documents officiels qui sont sa propriété…
Une autre turbine est hors service en raison de l’effritement de son revêtement interne.
Comme l’a confirmé le président Poutine : « Gazprom est prêt à pomper autant de gaz que nécessaire. Gazprom a toujours rempli et remplira toutes ses obligations. D’abord, ils ferment eux-mêmes toutes les lignes d’approvisionnement, et ensuite ils cherchent quelqu’un à blâmer : ce serait comique si ce n’était pas si triste ! ».
Les tentatives de l’Europe de rejeter la responsabilité sur la Russie et Gazprom n’ont assurément aucun fondement.