HONGRIE : LES 12 CONSEILS DE VIKTOR ORBAN (4/6)
Dans son discours d’ouverture prononcé à la Conférence sur l’Action Politique Conservatrice Américaine (CPAC) à Budapest, le Premier ministre Orbán a exposé les 12 points que les conservateurs du monde entier devraient prendre en considération s’ils veulent réussir politiquement.
Les Républicains seraient bien avisés d’en prendre bonne note. Faute de quoi, aux prochaines élections, ils seront réduits de moitié au profit du Rassemblement National.
Quatrième point, chers amis : nous devons avoir nos propres médias. Nous ne pouvons dénoncer les idées insensées de la gauche progressiste que si nous disposons de médias qui nous aident à le faire. Les opinions de gauche ne semblent être majoritaires que parce que les médias contribuent à les amplifier.
La racine du problème est que les médias occidentaux modernes s’alignent sur les vues de la gauche. Les reporters ont été formés à l’université par des personnes ayant des opinions progressistes de gauche. Et dès qu’une personnalité conservatrice apparaît dans les médias, elle est critiquée, attaquée, diffamée et vilipendée.
Je connais la vieille éthique de la démocratie occidentale, selon laquelle les partis politiques et la presse doivent être séparés. C’est ainsi que cela devrait être. Mais, chers amis, les démocrates aux États-Unis, par exemple, n’obéissent pas à ces règles. Essayez de compter combien de médias sont au service du Parti démocrate : CNN, le New York Times, la liste est longue – je pourrais continuer jusqu’à la nuit. Naturellement, le Grand Old Party a lui aussi des médias alliés, mais ils ne font pas le poids face à la domination des libéraux sur les médias. Mon ami Tucker Carlson se tient seul et inébranlable. Son émission a le plus fort taux d’audience. Qu’est-ce que cela signifie ? Cela signifie qu’il devrait y avoir des émissions comme la sienne jour et nuit ou, comme vous le dites chez vous, 24/7.
Cinquième point : exposer les intentions de votre adversaire. Comme condition de la victoire, le soutien des médias est nécessaire mais pas suffisant. Nous devons aussi briser les tabous. Peut-être n’ai-je pas besoin de dire cela à mes amis américains, car quel plus grand briseur de tabous que le président Donald Trump ? Mais on peut toujours placer la barre plus haut : nous devons non seulement briser les tabous d’aujourd’hui, mais aussi ceux de demain.
Ici, en Hongrie, nous exposons ce que la gauche prépare avant même qu’elle ne passe à l’action. Au début, ils nient, mais le succès est d’autant plus grand lorsqu’il apparaît que nous avions raison depuis le début. Il y a par exemple la question de la propagande LGBTQ ciblant les enfants. Bien que phénomène nouveau ici, nous l’avons déjà détruit. Nous avons levé le voile sur cette question et organisé un référendum à ce sujet. L’écrasante majorité des Hongrois a rejeté cette forme de sensibilisation des enfants. En révélant à une étape précoce ce à quoi la gauche se préparait, nous l’avons mise sur la défensive, et lorsqu’elle a attaqué notre initiative, elle a finalement été contrainte d’admettre la réalité de son plan. Permettez-moi de citer à nouveau le général Patton : « Un bon plan violemment exécuté maintenant vaut mieux qu’un plan parfait la semaine prochaine ».
A suivre