HONGRIE : LES 12 CONSEILS DE VIKTOR ORBAN (1/6)

Publié le par CHARLEM

HONGRIE : LES 12 CONSEILS DE VIKTOR ORBAN (1/6)

Les 19 et 20 mai se tenait à Budapest, en Hongrie, le principal événement des conservateurs états-uniens, la CPAC (Conférence d’action politique conservatrice américaine).

Une première, la CPAC n’ayant encore jamais été organisée en Europe.

Vous trouverez ci-dessous le texte complet du Président Viktor Orban adressé à ses amis Républicains américains et à l’intention des conservateurs du monde entier.

Dans un contexte international tendu, et alors que la Hongrie d’Orbán et les États-Unis de Biden n’entretiennent pas la meilleure des relations, l’organisation de ce symposium de deux jours réunissant conservateurs des deux côtés de l’Atlantique est tout sauf anodin.

D’autant que les relations entre le Président Hongrois et les vassaux américains des européistes Ursula Von der leyen et consorts sont les plus mauvaises.

Heureusement, le soleil de la liberté commence à rayonner dans plusieurs pays européens comme en Hongrie, Lettonie, Italie, Slovaquie et Suède.

En France, les derniers sondages relatifs à une dissolution de l’Assemblée nationale indiquent l’élection d’une majorité de députés du Rassemblement National…

Tout vient à point à qui sait attendre.

BERLIN : DISCOURS HISTORIQUE DE ROBERT KENNEDY JR CHARLEM  

HONGRIE : LES 12 CONSEILS DE VIKTOR ORBAN (1/6)

Mesdames et Messieurs, chers amis américains et conservateurs du monde entier,

Je vous souhaite à tous la bienvenue, et une bienvenue spéciale à mon ami Václav Klaus. Qu’il soit l’homme le plus courageux d’Europe sur le plan intellectuel n’est pas une surprise, car il est riche en années ; mais ce qui nous surprend tous, c’est qu’il est encore le plus jeune et le plus fringant d’entre nous. Cher Václav Klaus, merci beaucoup d’être venu et d’être avec nous.

Je sais que vous méritez tous un meilleur discours que celui-ci, mais nous savons tous que l’on ne peut pas battre un record du monde en nage ou en couse l’après-midi. Je vous prie d’avoir cela à l’esprit en écoutant mes réflexions. Quoi qu’il en soit, c’est un plaisir de vous avoir ici. Le moment est un heureux hasard : il y a un mois, nous avons remporté notre quatrième victoire électorale consécutive, et il y a quatre jours, j’ai formé mon cinquième gouvernement conservateur et chrétien ; et maintenant, je suis ici avec vous. Il est toujours bon de pouvoir parler entre amis, et il est particulièrement bon d’avoir quelque chose pour étayer ses propos ; et nous, Hongrois, estimons à juste titre que nous avons quelque chose pour étayer nos propos.

Mes amis,

Nous avons parcouru un long chemin. Dans les années 1980, nous apprenions ce qui se passait aux États-Unis à partir de samizdats distribués illégalement dans l’ancien bloc de l’Est ; et voilà que la Hongrie accueille le plus important rassemblement politique du Parti républicain, le Grand Old Party. Je me souviens très bien à quel point nous vous enviions à l’époque : nous enviions votre culture du débat démocratique, la liberté avec laquelle vous organisiez les affaires publiques en Amérique, nous enviions votre président Reagan pour son charisme, son dynamisme, son esprit et ses politiques, et bien sûr nous le soutenions. Nous n’avions que les fonctionnaires communistes en costume gris et leur novlangue politique, une atmosphère étouffante et le désespoir.

Chers amis américains,

Si vous avez vu la série « Tchernobyl », vous avez peut-être une idée de ce dont je parle. Nous avons eu quarante longues années de cela. Et aujourd’hui, nous accueillons ce grand événement, pour lequel je tiens à remercier les organisateurs, mais surtout vous, qui nous faites l’honneur de votre présence. Au nom de tous les Hongrois, je remercie nos amis américains et ceux des autres pays de nous honorer et d’être venus ici à Budapest.

Comment puis-je contribuer au rassemblement d’aujourd’hui ? Peut-être en vous disant comment nous avons gagné : comment nous avons d’abord vaincu le régime communiste, puis comment nous avons vaincu les libéraux et enfin, plus récemment, comment nous avons vaincu la gauche libérale internationale lorsqu’elle a uni ses forces contre la Hongrie lors des élections. Je vais vous dire maintenant comment nous les avons vaincus pour la première, deuxième, troisième, quatrième et cinquième fois, et comment nous les vaincrons à nouveau. Comme le chantent les supporters de Fradi [le club de football de Ferencváros] : « Encore, encore, encore, ça ne suffit pas ! ». Je vous raconterai comment de fervents étudiants universitaires ont réussi à démanteler une dictature, puis à briser l’hégémonie sur les opinions dont jouissaient les communistes sur le retour et les libéraux, et comment ils ont réussi à mettre fin à la domination des progressistes dans la vie publique. Je vais vous dire comment la Hongrie est devenue un bastion des valeurs conservatrices et chrétiennes en Europe. Bien entendu, tout cela pourrait être dit brièvement et simplement au lieu de mon long discours. Nous avons appris du général Patton que la bataille fait ressortir de chacun tout ce qu’il y a de meilleur et élimine tout ce qui est bas. C’est également vrai sur le champ de bataille politique. Ici, mes amis, seuls les meilleurs restent debout. En bref, la condition ultime de la victoire est que nous devons devenir les meilleurs. Vous pouvez gagner si vous êtes les meilleurs.

Mesdames, Messieurs,

Commençons par dire que vous, les politiques qui aimez votre pays, êtes confrontés à un problème que nous, Hongrois, avons déjà résolu avec succès. Ce problème – si je ne me trompe pas, tant en Amérique qu’en Europe occidentale – est la domination de la vie publique par les libéraux progressistes. Le problème réside dans le fait qu’ils occupent les postes les plus importants dans les institutions les plus importantes, qu’ils occupent les positions dominantes dans les médias et qu’ils produisent toutes les œuvres d’endoctrinement politique de la haute culture et de la culture de masse. Ils – la gauche progressiste – nous disent ce qui est vrai et ce qui ne l’est pas, ce qui est bien et ce qui est mal. Et en tant que conservateurs, notre lot est de nous sentir dans la vie publique de nos nations comme Sting s’est senti à New York [dans la chanson « Englishman in New York »] : comme un « étranger légal ».

Chers amis américains,

C’était également la situation en Hongrie. Il y a trente ans, la gauche était également au pouvoir ici, et il y avait même une dictature communiste. Toute la machinerie de l’État travaillait pour consolider le pouvoir des communistes. Aussi étrange que cela puisse paraître, nous, y compris moi, avons grandi dans un « monde woke ». Seulement, à l’époque, la théorie critique de la race critique était appelée « socialisme scientifique » et était enseignée à l’université de la même manière que le wokisme est enseigné dans votre pays. La dictature socialiste au quotidien : voilà dans quoi nous avons grandi, le politiquement correct, la novlangue orwellienne, le contrôle étatique de la place publique, l’expropriation de la propriété privée et la stigmatisation de la droite.

Chers amis américains et visiteurs de l’étranger,

Sous le communisme, nous avions une blague sur la possibilité de faire des blagues sous le communisme. Cette blague, c’était qu’un concours de blagues politiques était organisé en Union soviétique, avec les conditions suivantes : le candidat arrivant troisième gagnerait un voyage tout compris de deux semaines en Sibérie, le second pour un an et le gagnant à perpétuité.

A suivre

Visegrad Post

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