CONFÉDÉRATION EUROPÉENNE...

Remiser au grenier des antiquités les us et coutumes nationaux, sans compter leurs idiomes, pour se fondre dans une seule sauce d’abord européenne ensuite mondiale est une aberration idéologique dangereuse. Elle conduirait tout droit à la robotisation de l’humanité en rabotant la diversité de ses expressions qui est une richesse.

On doit respecter ce qui fait l’apport original de chaque culture mais qui n’exclut nullement de jeter des ponts d’universalité entre elles.

Prenons l’Europe qui nous occupe directement. Les différentes pièces de son puzzle assemblent des mœurs, des croyances, des coutumes, des sentiments d’adhésion à des pratiques spécifiques qui se sont constitués à travers des siècles d’édification et d’exercice et qui viennent alimenter la densité culturelle de ce continent.

L’Europe ne demande pas mieux que de construire des échanges économiques particuliers qui profitent à toutes ses populations et en renforcent le poids face aux autres régions du monde ; mais de grâce, protégeons son patchwork culturel qui est son trésor inscrit dans une longue histoire commune, ce qui n’exclut nullement des échanges privilégiés qu’il faudrait faciliter pour que les uns et les autres découvrent et augmentent leurs connaissances, source d’enrichissement. Chaque nation européenne doit, par conséquent, retrouver sa souveraineté pleine et entière.

Confédération, comme le souhaitait le général De Gaulle, mais, comme le voudrait Macron, fédération à proscrire absolument car celle-ci abolirait le devenir salutaire démocratique en ne retenant qu’une seule couleur alors que seul l’arc en ciel est enrichissant, à l’image du génie de la nature qui se construit par définition dans la pluralité de ses attributs.