LE BLABLABLA MACRONIEN SUR LA RÉINDUSTRIALISATION...
Afin de vouloir mettre un terme aux manifestations contre la réforme des retraites, le Président de la République ouvre un nouveau dossier sur l’industrie en France… Enfin ce qu’il en reste !
Rappelons pour ceux qui auraient la mémoire courte et qui croient toujours aux sirènes socialo-centristes que sous Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Hollande et aujourd’hui Macron, la France s’est désindustrialisée à toute vapeur.
Aujourd’hui, les emplois dans l’industrie représentent moins de 10% de l’activité et quoiqu’en disent les médias macronistes, le scandale des 35 heures additionné à l’euro n’incitent pas à croire à un rebond.
Rappelons aussi que ce sont sous ces gouvernements socialo-centristes (il y a belle lurette que le ‘‘gaullisme patriote et industriel’' est parti vers d’autres rivages) que nos plus beaux fleurons comme Alcatel, Arcelor, Areva, Alstom, les Chantiers de l’Atlantique, Lafarge, Pechiney… sont partis vers d’autres cieux avec leurs emplois…
Moins de 40% des biens matériels consommés par nos compatriotes sont élaborés en France et nos gouvernements successifs sont responsables de la baisse de plus de 13% du Produit Intérieur Brut au cours de ces dix dernières années.
Rappelons aussi le trucage gouvernemental sur le chômage où l’on a sciemment supprimé des statistiques plus d’un million de Demandeurs d’emploi en les faisant basculer dans les aides sociales, Rmi et Cie…
Souvenons-nous aussi qu’à la veille de l’infâme traité de Maastricht, Philippe de Villiers nous avait alarmé sur la mondialisation industrielle et commerciale qui ne pouvait qu’entraîner notre désindustrialisation. Bien que plus de 54% des français avaient rejeté par référendum le texte de la constitution européenne proposé par Chirac, Sarkozy s’empressa de trahir le vote du peuple en le faisant adopter par les parlementaires socialo-centristes… Après quoi, on ose se demander pourquoi les français délaissent les urnes : les socialo-centristes passent leur temps à les trahir ! Et ce n'est pas Isabelle Borne avec sa hargne fascisante sur le Rassemblement National qui nous rassurera...
Laissons le dernier mot à Jean-Jacques Netter : « la cause première de tous nos malheurs, ce n’est pas la Chine, ce n’est pas Bruxelles, ce n’est pas le libre-échange, ce ne sont pas les États-Unis, c’est une classe administrative, née sous Mitterrand, qui a capturé le pouvoir politique et l’exerce pour extraire des rentes à son profit et à celui de ceux qui les ont fait élire ».