QUAND LES STARTUPS N’ONT PLUS DE STARTER, ELLES CALENT !

Publié le par Patrick ROBERT

QUAND LES STARTUPS N’ONT PLUS DE STARTER, ELLES CALENT !

3.600, c’est le nombre d’emplois supprimés dans les startups en avril en France !

Décidément, ce pauvre Macron est bel et bien un ‘‘looser’’. Il échoue dans tout ce qu’il entreprend, hormis le massacre de la France.

Il va faire pire que Chirac, Sarkozy et Hollande réunis, ce qui n’est pas un mince exploit.

On se souvient tous des déclarations tonitruantes du Président Macron sur la ‘‘Startup Nation’’.

La France allait redécoller grâce à un nouveau modèle économique : celui des startups innovantes, du e-bidule, du numérique etc, etc…

Et d’inonder ce ‘‘nouveau monde de startups’’ d’investissements via notamment BPI et les ‘‘Business Angels’’, d’avantages fiscaux en tous genres, de créer des ‘‘incubateurs subventionnés’’ un peu partout, d’inciter les jeunes Français à devenir milliardaires…

Pour fixer les idées, les startups Innovantes ont bénéficié de 12 milliards d’euros d’investissements en France en 2022.

Des investissements en fonds propres, donc en capital.

Mais les fonds d’investissement ne sont pas complètement fous et se rendent compte du caractère très artificiel de bon nombre de ces entreprises.

Des entreprises qui ont profité largement de la crise du COVID en se développant dans le e-commerce, tout particulièrement dans les livraisons à domicile comme GETIR, société turque qui prévoit la suppression de 4.500 emplois dans le monde, ou encore GORILLAS, société allemande, qui va se séparer de 2% de ses effectifs soit 300 personnes..

Mais d’autres secteurs sont également touchés comme ‘‘la Fintech’’ avec le Suédois KLARNA (700 personnes out), la ‘‘e-santé’’ avec le suédois KRY (LIVI en France) qui va licencier 100 personnes.

Bref, il est clair que Jupiter s’est une fois de plus trompé…

On parle peu ou pas de ces sujets.

Mais je serais curieux de savoir ce que pense de tout cela l’agriculteur, le boulanger, le restaurateur, l’artisan, le petit chef d’entreprise.

Tous ces gens qui se voient refuser 3 sous de financement et sont obligés de mettre la clé sous la porte.

Dans le même temps, le post adolescent encore boutonneux va présenter son business plan, établi avec l’aide de spécialistes des CCI qui n’ont jamais travaillé en entreprise de leur vie.

L’investisseur l’accueille à bras ouverts parce que c’est jeune, innovant et plein d’avenir, c’est Macron qui le dit, alors !

Le réveil s’annonce brutal, très brutal…

UN PRÉSIDENT AUX ANGES !  

Patrick ROBERT

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