33 POINTS QUI INDIQUENT QUE LE RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE EST CAUSÉ PAR LE SOLEIL ET NON PAR LE CO2 (2/8)
4) Aucune personne informée ne ‘‘nie’’ le réchauffement climatique : il a été mesuré (Point 11). « Négateur du réchauffement climatique » est un terme trompeur, avec des connotations intentionnellement méprisables, pour les sceptiques et les négateurs du « réchauffement climatique anthropique d’origine humaine », probablement la majorité des scientifiques du monde.
5A) « L’effet de serre… un léger abus de langage, est le processus par lequel le rayonnement de l’atmosphère d’une planète réchauffe la surface de la planète » (Wiki, citant le GIEC). Cette affirmation audacieuse selon laquelle les surfaces terrestres et océaniques de la Terre sont réchauffées par l’air est inversée. En réalité, l’océan réchauffé par le soleil réchauffe ensuite l’atmosphère, comme le montrent deux observations : (1) l’eau de surface de l’océan (couvrant environ 70% de la Terre) est presque partout plus chaude (fractionnellement) que l’air au-dessus ; et (2) les changements de la température moyenne mondiale de l’air sont en retard de 1 à 1,5 mois par rapport aux changements correspondants de la température mondiale à la surface des mers.
Ces deux faits indiquent que la chaleur, capable de circuler dans un seul sens, du plus chaud au plus froid, s’écoule vers l’extérieur, de l’océan vers l’air, et non l’inverse. Un résumé réaliste de l’effet de serre est que l’énergie solaire absorbée à la surface de la Terre est renvoyée dans l’atmosphère sous forme de chaleur, dont une partie est absorbée lors de son trajet vers l’espace par les gaz à effet de serre. Ainsi, les gaz à effet de serre ne provoquent aucun réchauffement ; au lieu de cela, ils réduisent la perte de chaleur de l’air dans l’espace.
5B) Le CO2 est un ‘‘gaz à effet de serre’’ (GES). En raison de ‘‘l’effet de saturation’’, la capacité théorique de piégeage de la chaleur du CO2 diminue fortement (logarithmiquement) à mesure que sa concentration augmente. La sensibilité climatique (SC) du CO2 est le réchauffement hypothétique dû à un doublement du CO2. Le GIEC « estime » en se basant sur des modèles climatiques défectueux (Point 6) (raisonnement circulaire), qu’entre 1,5 et 4,5C°, il y aurait une augmentation du CO2 de 300% !
Selon un nouvel article historique de van Wijngaarden & Happer (2020), le CO2 en passant de 400 à 800 ppm provoquerait théoriquement une augmentation de température de 1,4 à 2,3°C, mais leurs calculs supposent des conditions sans nuages ; l’effet des nuages, qui recouvrent environ les deux tiers de la Terre à tout moment, est aléatoire (Point 5C).
5C) Malgré le potentiel de réchauffement du à l’effet de serre du CO2, il est évident que le Soleil, et non le CO2, a gouverné notre climat pendant au moins les 2.000 dernières années, sur la base d’une bonne corrélation entre la production solaire magnétique (SMO) et la température moyenne de surface de la Terre (point 12), contrairement à La non-corrélation du CO2 (point 12B) sauf la coïncidence partielle de sa forte hausse depuis 1850 (début de la révolution industrielle), par rapport au « réchauffement moderne » (de 1815 à nos jours ; point 11) et la poussée de SMO ~1700-1991.
Cela prouve que le potentiel de réchauffement par effet de serre du CO2, déjà tombé logarithmiquement ‘‘dans le régime de saturation’’, est annulé par les rétroactions. Deux rétroactions naturelles ignorées dans les modèles climatiques du GIEC sont : (1) la rétroaction peu connue des nuages ; et (2) une augmentation « potentiellement très importante » des aérosols biogéniques ‘‘BVOC’’ en raison de la croissance plus rapide des forêts par le réchauffement et la fertilisation au CO2. (Les seules rétroactions répertoriées dans la figure SPM.5 du cinquième rapport d’évaluation influent du GIEC en 2013, sont celles d’origine humaine, avec de très larges « intervalles d’incertitude ».) Le GIEC admet que « les aérosols et leurs interactions avec les nuages ont compensé une partie substantielle du forçage moyen mondial de gaz à effet de serre. Ils contribuent à une plus grande incertitude » ; et « la quantification des effets des nuages et de la convection dans les modèles, et des interactions aérosol-nuage, continue d’être un défi ».
La sous-estimation des rétroactions négatives par le GIEC explique pourquoi les modèles climatiques sont trop chauds (point 6) et pourquoi un réchauffement ‘‘galopant’’ ne s’est apparemment jamais produit sur Terre. Le GIEC admet que « les aérosols et leurs interactions avec les nuages ont compensé une partie substantielle du forçage moyen mondial des gaz à effet de serre. Ils contribuent à la plus grande incertitude » ; et « la quantification des effets des nuages et de la convection dans les modèles, et des interactions aérosol-nuage, continue d’être un défi ». La sous-estimation des rétroactions négatives par le GIEC explique pourquoi les modèles climatiques sont trop chauds (point 6) et pourquoi un réchauffement ‘‘galopant’’ ne s’est apparemment jamais produit sur Terre.
(Suite la semaine prochaine)
Roger Higgs a obtenu un doctorat. en économie de l'Université Johns Hopkins et a occupé des postes d'enseignement à l'Universté de Washington, au Lafayette College et à l’Université de Seattle. Il a également été chercheur invité à l’Université d’Oxford et à l’Université de Stanford. Il a occupé un poste de professeur invité à l'Université d’économie de Prague en 2006, et a supervisé des thèses au doctorat. programme à Universidad Francisco Marroquin, où il est actuellement professeur honoraire d'économie et d'histoire.