33 POINTS QUI INDIQUENT QUE LE RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE EST CAUSÉ PAR LE SOLEIL ET NON PAR LE CO2 (1/8)
1) Le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat des Nations Unies) ne compte aucun géologue parmi les centaines d’auteurs de son dernier rapport majeur (2013-14) et au plus un géologue dans le prochain rapport (échéance 2022; voir ma note technique 2019-10). Ainsi, le GIEC se concentre uniquement sur les 170 dernières années (depuis le début de plusieurs mesures fiables par thermomètre, ~ 1850), mais la Terre est 26 millions de fois plus âgée, avec 4,5 milliards d’années. Les géologues savent que tout au long de cette période, la Terre s’est constamment réchauffée ou refroidie. Ainsi, le ‘‘changement climatique’’ n’a rien de nouveau, c’est parfaitement habituel. Au cours des 11.650 dernières années, notre époque interglaciaire actuelle ‘‘Holocène’’, les changements de climats ont été à plusieurs reprises suffisamment rapides pour provoquer l’effondrement des civilisations (Point 20).
2A) L’existence même du GIEC repose sur la croyance du public dans le ‘‘réchauffement planétaire anthropique d’origine humaine’’ par les émissions de CO2. La plupart des auteurs du GIEC, principalement des chercheurs gouvernementaux et universitaires, sont biaisés par de forts intérêts (publications, maintien des salaires, subventions de recherche).
2B) De même, les universités ont sacrifié leur impartialité en accueillant des instituts mandatés financièrement pour promouvoir le réchauffement anthropique. Par exemple, l’ancien bastion de l’intégrité scientifique de Londres, l’Imperial College, abrite depuis 2007 le ‘‘Grantham Institute – Climate Change and the Environment’’, fondé et financé par le magnat de l’investissement Jeremy Grantham, fortement impliqué dans la destruction des forêts pour alimenter l’énergie de la biomasse, selon le Documentaire de Michael Moore/Jeff Gibbs ‘‘La planète des humains’’ de 2019. Le ‘‘Tyndall Center for Climate Research’’ (fondé en 2000) a des succursales dans les universités de Cardiff, Manchester, Newcastle et Fudan, ainsi qu’à l’Université d’East Anglia, dans le même bâtiment que la tristement célèbre unité de recherche climatique liée au GIEC (CRU ; Wiki ‘Climategate’).
2C) Des scientifiques bien connus, anciennement associés au GIEC, ont par la suite dénoncé ses méthodes.
3) Le ‘‘consensus à 97% parmi les scientifiques’’ selon lequel le réchauffement existerait est une tromperie. Il se réfère à des sondages de publications récentes des seuls ‘‘climatologues’’, c’est-à-dire des spécialistes de l’atmosphère, dépourvus de perspective en temps profond (Point 1), qui traitent de ‘‘modèles climatiques’’ (Ppoint6). L’obtention d’un diplôme et l’emploi de ‘‘scientifiques du climat’’ ont explosé de manière opportuniste dans l’hystérie du réchauffement depuis 1990, généreusement financés, créant une forte incitation à la partialité (Point 2). La grande majorité des scientifiques normaux du monde, au nombre de millions et dépourvus de tout parti pris financier, ne font pas partie du ‘‘consensus’’, n’ayant jamais été interrogés, moi y compris. En novembre 2019, Wikipédia a supprimé la ‘‘Liste des scientifiques qui ne sont pas d’accord avec le consensus scientifique sur le réchauffement climatique’’ (Point 29).
(Suite mardi prochain)
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Abréviations :
‘AD’ = anno Domini
‘BC’ = années ‘avant Jésus-Christ’
‘BP’ = années ‘avant le présent’, d’après la datation au radiocarbone. 0 est 1950AD par convention
~ = environ/approximativement
Robert Higgs est un historien économique et économiste américain combinant des éléments de Public Choice , de la nouvelle économie institutionnelle et de l'école autrichienne d'économie ; et se décrit comme un "anarchiste libertaire’’ dans la théorie politique et juridique et la politique publique. Ses écrits en économie et en histoire économique se sont le plus souvent concentrés sur les causes, les moyens et les effets du pouvoir et de la croissance du gouvernement.
Roger Higgs a obtenu un doctorat. en économie de l'Université Johns Hopkins et a occupé des postes d'enseignement à l'Universté de Washington, au Lafayette College et à l’Université de Seattle. Il a également été chercheur invité à l’Université d’Oxford et à l’Université de Stanford. Il a occupé un poste de professeur invité à l'Université d’économie de Prague en 2006, et a supervisé des thèses au doctorat. programme à Universidad Francisco Marroquin, où il est actuellement professeur honoraire d'économie et d'histoire.
Robert Higgs est Senior Fellow en économie politique à l'Independent Institute depuis septembre 1994. Il est rédacteur en chef de The Independent Review depuis 2013, après avoir été rédacteur en chef de 1995 à 2013
Nous remercions chaleureusement Robert Bibeau du site Les 7 du Québec pour cette publication.