L’UKRAINE A COMMENCÉ A FAIRE USAGE DES ARMES A SOUS-MUNITIONS LIVRÉES PAR LES ÉTATS-UNIS

Publié le par CICR

Phoro : Handicap International France

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Le texte de la Convention a été adopté par 108 États le 30 mai 2008 à Dublin (Irlande) et a été signé par 94 États à Oslo les 3 et 4 décembre 2008.

Tous les signataires ont accepté de ne pas utiliser, produire, transférer ou stocker ces armes et de les éliminer après leur utilisation. Les États-Unis, la Russie et l'Ukraine font partie des pays qui n'ont pas signé ce traité international.

Les armes à sous-munitions ont des conséquences meurtrières pour les civils, qu'elles tuent ou blessent en grand nombre, et sont à l'origine de problèmes socioéconomiques durables.

En 2008, les gouvernements ont négocié et adopté la Convention sur les armes à sous-munitions. Cet important traité de droit international humanitaire interdit l'emploi, la production, le stockage et le transfert d'armes à sous-munitions, et exige des États qu'ils prennent des mesures spécifiques afin que ces armes ne fassent plus de victimes à l'avenir.

Les problèmes engendrés par les armes à sous-munitions ne sont pas nouveaux. Dans presque tous les conflits armés où elles ont été utilisées ces quarante dernières années, elles ont fait de nombreuses victimes parmi les civils, tant pendant les hostilités qu'après la cessation des opérations militaires.

Pendant un conflit, les pertes civiles sont souvent dues à l'emploi d'armes à sous-munitions qui libèrent d'énormes quantités de sous-munitions explosives sur de très vastes étendues. Certains modèles dispersent des centaines de sous-munitions sur des zones dont la superficie dépasse 30.000m2. Comme ces sous-munitions sont généralement à chute libre, elles peuvent frapper largement en dehors du périmètre cible si les armes ne sont pas correctement utilisées, s'il y a du vent ou en raison d'autres facteurs.

En outre, un grand nombre de sous-munitions n'éclatent pas comme prévu, si bien que de vastes zones sont contaminées par des engins explosifs meurtriers. Des milliers de civils ont été tués ou blessés par ces engins, dont la présence rend par ailleurs l'agriculture dangereuse et entrave la reconstruction et le développement d'infrastructures vitales telles que routes, lignes de chemin de fer et centrales électriques. L'enlèvement des sous-munitions non explosées après un conflit armé est souvent une tâche difficile et dangereuse. Certains pays sont confrontés à ce problème depuis des décennies. Le Laos est le pays le plus gravement touché par les armes à sous-munitions, son territoire étant infesté de dizaines de millions de sous-munitions non explosées.

En 2008, les gouvernements ont négocié et adopté la Convention sur les armes à sous-munitions. Ce traité constitue un cadre normatif global visant à répondre aux problèmes liés à ces engins, dont il interdit l'emploi, la production, l'acquisition, le stockage, la conservation et le transfert.

Il exige en outre des États parties qu'ils détruisent leurs stocks d'armes à sous-munitions et qu'ils dépolluent les zones contaminées par des sous-munitions non explosées ou des armes à sous-munitions abandonnées.

De plus, ce qui est très important, les États parties sont tenus de fournir une assistance aux victimes d'armes à sous-munitions dans les zones sous leur juridiction ou leur contrôle, à savoir les soins médicaux, la réadaptation, le soutien psychologique et l'insertion sociale et économique nécessaires. Enfin, ceux qui sont en mesure de le faire doivent fournir assistance et coopération à d'autres États pour les aider à s'acquitter des obligations qui leur incombent en vertu de la Convention.

L’UKRAINE A COMMENCÉ A FAIRE USAGE DES ARMES A SOUS-MUNITIONS LIVRÉES PAR LES ÉTATS-UNIS

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