LES VRAIES RAISONS DES AUGMENTATIONS DU PRIX DE L’ÉLECTRICITÉ
Alors que l’électricité devrait être un ''service public'' au service des citoyens, son prix est devenu un sujet de préoccupation pour les ménages, mais aussi pour les industriels, les artisans et les commerçants.
De nombreux experts estiment que ces augmentations sont dues à la mauvaise gestion du marché de l’électricité, à une concurrence imposée par le machin européen d'Ursula et consorts et qui n’est qu’artificielle tout en imposant de nombreux freins à EDF par les gouvernements successifs.
POUR MÉMOIRE
De 1980 à 2010, EDF produisait, transportait et vendait l’électricité, ce qui lui permettait de proposer le prix le plus bas d’Europe tout en assurant une stabilité grâce à la production des centrales nucléaires et des barrages hydroélectriques construits sous les présidences de Georges Pompidou et Valéry Giscard d’Estaing.
Avec l’arrivée au pouvoir en 1981 des socialistes et leurs pendants centristes eurobéniouioui, les gouvernements successifs n’ont pas cessé de paralyser EDF jusqu’à le déséquilibrer au nom du principe de la concurrence capitaliste...
Or, il n’existe pas de concurrence puisque les 40 concurrents d’EDF se sont entendus pour que les prix ne baissent pas. Pire : EDF s’est vu obligé de leur vendre à bas prix l’électricité…
Des ‘‘concurrents’’ qui ne produisent pas d’électricité, mais servent à générer des profits à leurs actionnaires… Même Enercoop qui avait axé sa publicité sur ‘‘l’énergie verte’’ commercialise aujourd’hui de l’électricité nucléaire grâce au dispositif Arenth imposé par la commission européenne de la très ‘‘cher’’ Ursula…
EDF OBLIGÉE DE VENDRE PLUS CHER
l’Europe de Macron, Ursula and CO, oblige EDF de vendre son électricité au-dessus des prix des concurrents conformément au TRV (Tarif Réglementé de Vente) qui doit tenir compte des coûts des concurrents ainsi que de leurs dépenses en matière de commercialisation, publicité et démarches téléphoniques…
EDF OBLIGÉE DE VENDRE À PERTE
De plus, le gouvernement contraint EDF à augmenter de 20% le volume annuel d'électricité vendu à prix réduit à ses concurrents…
EDF FACE A UNE HÉMORRAGIE DE CLIENTS
L’ex président de la CRE (Commission de Régulation de l'Energie), Jean-François Carenco indiquait dans l’hebdomadaire ‘‘Le Point’’ le 23/11/2020 « EDF perd des clients aux tarifs réglementés à toute vitesse ». Or, cet EDF détenu à plus de 80% par l'État perd sous Macron environ 150.000 clients par mois. C’est peut être pour ces propos qu’il a été remplacé par la macroniste Emmanuelle Wargon !
LES MÉFAITS DE L’UNION EUROPÉENNE SUR EDF
L'Union européenne interdit à l'État français de financer directement les investissements sur les énergies renouvelables et de se porter garant d'EDF sur ses emprunts. EDF est donc obligée d'emprunter sur les marchés privés à des taux élevés. Un surcoût estimé entre 15 et 20 milliards par an jusqu'en 2060 soit 570 à 760 milliards de plus à la charge d'EDF. (Source RTE)
Après que durant cinq ans avoir délibérément ciré les pompes des khmers verts, Macron a pris la décision (à confirmer) de construire 6 réacteurs nucléaires dont la première mise en service ne sera possible qu’avant 2035-2037 ou 2040… Or, c’était bien avant que l’on aurait du procéder au renouvellement de nos centrales construites entre 1970 et 1980 et qui naturellement vieillissent dont les contrôles montrent des problèmes de corrosion obligeant l’arrêt de près de la moitié des réacteurs pour maintenance indéfinie…et dont le coût des déchets est exorbitant.
LES VOLTE-FACE DE MACRON
Alors qu’en 2015, Macron est ministre de l'Économie, de l'Industrie et du Numérique, celui-ci, avec l’accord de l’illustrissime Président Hollande, vend à l’Américain General Electric Steam Power la branche énergie d’Alstom qui fabriquait les turbines Arabelle… puis volte face oblige, en échange d’un chèque de 2.7 milliards d’€uros, le même Macron, en 2022, demande à EDF de racheter GE Steam Power…
QUAND L'UNION EUROPÉENNE FRAGILISE EDF
L'Union européenne exigeait du gouvernement français de démanteler EDF en 3 parties :
-EDF Bleu public, regroupant les activités nucléaires plus la prise en charge du transport de l’électricité sur les lignes à haute tension. Actuellement géré par RTE ;
-EDF Vert, privatisée gérant les activités d’énergies renouvelables et les lignes moyennes et basses tensions d’électricité. Actuellement contrôlé par Enedis ;
-EDF Azur exploitation et entretien des centrales hydrauliques confiés au privé.
Cette ‘‘grande réforme’’ baptisée ‘‘Projet Hercule’’, qui aurait obligé la dislocation et la privatisation du groupe public, n'aboutira pas avant la fin du quinquennat d'Emmanuel Macron. Un répit bienvenu pour les nombreux opposants syndicaux et politiques au projet.
ESPOIR
Dans les années Gaullistes et Pompidoliennes, un sou était un sou et EDF un fleuron de notre industrie. Les incapables ou malfaisants qui leur ont succédé l’ont fragilisé par des réformes à l’emporte-pièce. Souhaitons que le ou la successeur à la tête de l’État revienne aux fondamentaux.
Source : picbleu