L’ÉCOLOGIE : CEUX QUI EN PARLENT ET CEUX QUI LA FONT !

L’inauguration du collège Suzanne Lipinska à Louviers a permis de souligner l’effort des élus du département de l’Eure pour que les collégiens travaillent dans des conditions optimales.

Quand les électeurs nous ont confié la gestion du Conseil départemental en 2015, nous avons découvert que l’ancienne majorité socialiste nous laissait un département malade de ses collèges…

Plus de dix établissements jouissaient du rare privilège d’être qualifiés de «collèges Pailleron» du nom du collège parisien qui s’est consumé et effondré en 30 minutes en février 1973 causant la mort de 11 enfants et de 4 adultes…

Ces collèges particulièrement inflammables accueillaient 42 ans après des centaines d’enfants eurois !

La reconstruction de ces collèges «dangereux» a été l’obsession du président Sebastien Lecornu et le plan collège de 210 millions voté en 2016, soit le plus gros budget d’investissement du département, permettra dès l’an prochain d’obtenir un total de 17 collèges reconstruits ou complètement rénovés !

Certes, le collège du Hamelet n’était pas un «pailleron» ! Mais son état de vétusté était manifeste et le Président du département a entendu les élus lovériens de sa majorité.

Normalement le collège aurait du être reconstruit dans les champs qui entouraient l’établissement. La directrice d’alors, Corinne Laurent, disposait dans son bureau d’une photo aérienne du collège. Sur cette photo on voyait bien qu’il y avait largement (en fait pas si largement) la place pour reconstruire le collège in situ. La directrice des collèges et le vice-président concerné se sont laissés convaincre du bien fondé de notre démarche commune.

Ainsi on a pu reconstruire un collège important (il peut accueillir 800 élèves) sans empiéter sur des terres agricoles.

De ce fait et indépendamment du plan ambitieux de 150 millions d’€uros pour l’environnement adopté au printemps 2023, le département s’est montré plus écologiste que les élus qui parlent souvent de cette noble cause mais ont quelquefois été surpris à lotir de bonnes terres pour construire des pavillons ou un équipement public.

On dit qu’en France la surface naturelle d’un département disparaît tous les 7 ans. L’expansion des villes s’est souvent faite aux dépends des terres agricoles…

On a enfin une législation qui doit faire cesser cette tendance dangereuse. Sera-t-elle appliquée pour empêcher la réalisation de l’autoroute du contournement de Rouen qui non seulement mangera des hectares de bonnes terres cultivables, mais en plus pratiquera une saignée irréparable dans la forêt de Bord déjà bien abimée ?

Nous l’espérons vivement !