LE DEUX POIDS DEUX MESURES, RÉVELATEUR DES PROGRESSISTES
Publié le
par Gilles-William Goldnadel
Gilles-William Goldnadel s’étonne de la couverture politique et médiatique de différents événements qui ont marqué l’été. Le meurtre du jeune Enzo et le viol atroce d’une femme à Cherbourg ont été selon lui largement moins commentés que d’autres affaires moins tragiques.
Pardon à mes lecteurs pour cette chronique de rentrée moins douce qu’amère.
Un regard sur le mois d’août me paraît s’imposer.
Il y a eu les choses dites et les choses tues. À la manière du prestidigitateur, les médias convenus montrent pour mieux dissimuler.
Il y a eu le tintamarre autour du JDD. Des dizaines d’articles dans Le Monde.
Et Libération. Des dizaines de reportages sur France Inter. Le scandale portait sur le fait qu’on puisse venir de Valeurs actuelles pour diriger un journal dominical et privé. Mais point d’articles, point de reportages des médias concernés mais nullement complexés, sur le fait qu’on puisse venir de Libération pour diriger la matinale de la principale radio publique subventionnée.
Il y a eu aussi lescandale Médine. Deux partis d’extrême gauche, EELV et la France Insoumise ont pu, également sans complexes excessifs, inviter à leurs universités d’été un rappeur ayant largement défrayé la chronique pour ses attaques contre la laïcité, ses propos homophobes, son soutien au terroriste Ibrahim Abdallah condamné à perpétuité par la justice française, ses quenelles indigestes et, in fine, un tweet assez peu philosémite.
Que des organisations politiques ayant fait fond sur l’antiracisme aient pu se permettre cette primauté montre, ici encore, leur absence de tout complexe inhibant.