COMMERCE TRIANGULAIRE ONG/PASSEURS/ENTREPRISES
LA FOLLE LOGISTIQUE
DE LA POLITIQUE DE SUBMERSION
Pour ceux qui nous gouvernent, « l’immigration n’est pas un problème mais un projet ». Cette formule ne relève pas d’un bon mot mais recouvre, pour nos pays, une réalité, une tragique réalité. Pour s’en convaincre, il est nécessaire de relier les actes politiques à l’incroyable logistique migratoire
Une feuille de route migratoire
Les déclarations d’intentions immigrationnistes, ce sont celles, par exemple, de la Commissaire Johansson, ancienne communiste recyclée dans la sociale-démocratie suédoise, qui assume vouloir repeupler l’Europe « vieillissante ».
La législation qui se décide, c’est notamment le Pacte des migrations qui prévoit, sous couvert d’aide à des réfugiés ou prétendus tels, d’instituer le cadre juridique d’une immigration massive de peuplement de toute l’Europe.
C’est la mise sous tutelle de la politique migratoire des États par l’UE et les ONG d’extrême gauche.
C’est l’impunité pénale accordée aux ONG, complices des passeurs ; c’est nationalement, le projet Darmanin, d’ouverture de nouvelles filières migratoires — officiellement — pour « répondre aux métiers en tension ».
Une folle logistique migratoire
Pendant que les débats entretiennent un soporifique bruit de fond, un formidable mécano se met méthodiquement en place. La construction du cadre politique et juridique de l’immigration s’accompagne, en effet, d’une des plus imposantes opérations logistiques de ce premier quart de siècle.
L’objectif est de permettre des transferts massifs de populations d’outre-Méditerranée vers l’Europe.
Un pont maritime
Cette logistique migratoire commence par la mise sur pied de moyens de transport, avec notamment l’organisation d’un pont maritime grâce à une flotte de navires géants confiés aux ONG.
On se souvient de l’Ocean Viking qui débarqua à Toulon plusieurs centaines de migrants dans le cadre de ce qu’il faut bien qualifier de mission de reconnaissance.
Autre fleuron de la flotte de « SOS Méditerranée » en construction à Marseille, le bateau « Avenir » est un bâtiment de 69 m de long et 22,5 m de large, spécialement conçu pour le transbordement de migrants. De nombreux autres navires croisent déjà en mer ou s’apprêtent à les rejoindre.
Des têtes de pont pour prendre pied
À côté de ces moyens techniques de transport, l’État, par le biais des préfectures, met en place de manière autoritaire des centaines de structures d’accueil sur tout le territoire, jusqu’aux villages les plus reculés : des anciennes gendarmeries, des chaînes d’hôtels, des centres de vacances, des châteaux réhabilités pour l’occasion... sont mobilisés par les préfets pour anticiper ce programme d’installation de grande ampleur. Ni les maires, ni les populations ne sont consultés, ni même informés.
Une logistique privée
Enfin, pour boucler la boucle de ce commerce triangulaire, il faut réserver des emplois à tous ces nouveaux venus. Lors d’un sommet à Paris cette année, une quarantaine d’entreprises, dont des grands groupes comme Amazon, Carrefour, Michelin, Sodexo, BNP, etc. se sont engagées à embaucher immédiatement 250.000 « réfugiés » dans toute l’Europe. Il s’agit pour ces groupes immigrationnistes de « répondre à des pénuries de main d’œuvre » (sic), comprenez de la main d’œuvre à bas prix.
Depuis les années 1960 et 1970, l’immigration a fourni l’armée de réserve du capitalisme, celle qui permet de tirer les salaires à la baisse pour permettre toujours plus de profits.
Derrière cette aide prétendument humanitaire, derrière cette immigration de travail se profile, on l’a bien compris, un vaste projet de peuplement de l’Europe. Nos adversaires ne reculent devant rien pour le mettre en œuvre.
Le compte à rebours pour cette gigantesque opération de transfert de population vers l’Europe a commencé. Les Européens sont prévenus.
DÉMOGRAPHIE
LE POIDS CROISSANT DE L’IMMIGRATION
Selon l’office statistique de l’UE Eurostat, le regain des migrations vers l’UE a fait bondir la population.
Bien que l’on recense plus de décès que de naissances en 2022, la population de l’UE a bondi de 1,6 million d’habitants sur un an, autrement dit, la plus forte augmentation depuis près de 20 ans.
Député Européen
Membre de la Commission des transports et du tourisme