L’OUROBOROS RÈGNE EN MAÎTRE À BRUXELLES !
L’ouroboros a régné en maître à Bruxelles ce 4 octobre. La presque totalité des pays de l’Union Européenne (sauf l’Autriche, la Hongrie, la Pologne, la République Tchèque et la Slovaquie) se sont mis d’accord sur l’hypocrite réformette de la politique migratoire européenne.
L’hypocrisie de cet ‘‘accord’’ étant d’allonger la durée de détention des migrants aux frontières extérieures du bloc européen sans préciser, bien évidemment, où pouvait se trouver le l’endroit.
Ce texte, intitulé pompeusement ‘‘Pacte asile et migration’’ devra être adopté définitivement avant les élections européennes de juin 2024.
La chef du gouvernement Italien, Giorgia Meloni avait manifesté son désaccord en soulignant que Berlin jouait sa carte habituelle d’hypocrite en finançant plusieurs ONG dont les bâtiments naviguent sous son pavillon… Elle proposait que ces ONG fassent débarquer les migrants dans les pays dont leurs bateaux battent pavillon…
Mais, comme cela devient malheureusement son habitude, la chef du gouvernement italien, Giorgia Meloni, après avoir exprimé des réticences, s’est aplatie devant le diktat des ambassadeurs de l’UE.
Le texte prévoit, en cas d’afflux ‘‘massif’’ de migrants, la mise en place d’un système dérogatoire prolongeant la durée de détention jusqu’à 40 semaines et des procédures d’études des demandes d’asiles plus rapides pour soi-disant renvoyer dans leur pays ceux qui ne correspondraient pas aux critères… Sans toutefois définir ces ‘‘critères’’. De même, le texte n’indique pas où se trouvent les lieux des ‘‘frontières extérieures’’ de l’UE…
Par contre, dans le verbiage si cher à Ursula von der Leyen et ses sbires de Bruxelles, le texte précise un ‘‘déclenchement rapide’’ de mécanismes de solidarité envers l’État membre de lUE qui serait confronté à cet afflux. Soit par une contribution financière au pays hébergeant ou, à défaut d’une relocalisation imposée.
Depuis le début de l’année, plus de 2.500 migrants ont été engloutis dans la Méditerranée sans que cela provoque une réaction positive des ronds-de-cuir de Bruxelles ni de Macron et ses collègues.
Elle est lointaine l’époque ou Jean Jaurès dénonçait ‘‘le capitalisme international qui va chercher sa main d’œuvre sur les marchés où elle est la plus avilie pour amener partout dans le monde les salaires au niveau des pays où ils sont les plus bas’’. Geoffroy Roux de Bézieux, l’ex-patron du Medef, affirmait récemment : ‘‘Nous saurons les employer !’’. Qu’attendent-ils pour embaucher et former les plus de 2 millions de personnes qui pointent à Pôle Emploi ?
A défaut d’éradiquer ces migrations suicidaires en imposant l’interception des négriers qui organisent ce trafic, les parlementaires et les gouvernements européens sont complices de ces milliers de morts. Il faudra s’en souvenir lors des élections européennes de juin 2024 en allant voter massivement pour que cela change !