LA CONVENTION SUR LE LOGEMENT & L’HABITAT (2)

Publié le par Gildever

LA CONVENTION SUR LE LOGEMENT & L’HABITAT (2)

Samedi 14 octobre, Bernard Cazeneuce était à Saint-Brieuc pour animer un débat sur ‘le logement et l’habitat’’ dans le cadre de ‘‘La Convention’’ qu’il anime pour redonner des couleurs tricolores à une gauche sociale, solidaire et républicaine, aujourd’hui torpillée par les mélenchonistes extrémistes d'ultragauche et anti-républicains qui, depuis les massacres en Israël, est devenue La France Islamiste…

Vous trouverez ci-dessous les principaux passages de l’introduction par Bernard Cazeneuve et dans les jeudis à venir les propositions de ‘‘La Convention’’ sur le logement et l’habitat.

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LA CONVENTION SUR LE LOGEMENT & L’HABITAT (2)

Bernard Cazeneuve : Se loger est au fondement de la vie privée et de la vie sociale. Se sentir chez soi, vivre en sécurité, accueillir ceux que l’on aime, donner la chance à nos enfants de grandir sereinement, être protégé des variations climatiques désormais extrêmes, cultiver des habitudes de vie, pouvoir s’adonner à nos hobbies, choisir son quartier, et finalement avoir une base pour se projeter dans la vie : c’est un droit que nous devons à chaque Français.

Un droit qui n’est pas donné à tous, aujourd’hui, en France, un droit qui pourrait être retiré à de plus en plus de Français tant la crise du logement est profonde et la politique du gouvernement indigente. Le logement n’est pas une ‘‘politique’’ parmi d’autres. Le logement est un pilier de la politique.

Gouverner, c’est d’abord loger son peuple. On ne peut démentir cette juste pensée. La Convention fait le choix d’une politique pour le logement qui soit Républicaine, sociale et solidaire.

69 ans après l’appel de l’Abbé Pierre, en France, on meurt toujours de froid, et ce sont au total 14,7 millions de Français qui ne sont pas logés, mal logés, ou en situation de fragilité. Parmi cette masse, 4,1 millions de personnes font face à des situations d’indignité absolue : sans domicile, logés dans des chambres d’hôtels, survivant dans des habitations de fortune. On parle de familles qui n’ont pas l’eau courante ou ne peuvent pas se chauffer, qui n’ont pas assez de pièces pour vivre. On parle de gens du voyage qui vivent dans de mauvaises conditions d’habitat…

Aujourd’hui, le logement est le premier poste de dépenses des ménages, en augmentation constante. Les prix ont été multipliés par 2,5 en 20 ans. Les ménages les plus modestes sont contraints par le logement à la pauvreté ni plus ni moins : dans le parc privé, 45% du revenu des familles est englouti pour se loger.

Il existe un test simple pour mesurer l’ampleur d’une injustice : plus une injustice est grave, plus ce pouvoir s’évertue à l’aggraver. Cette politique s’appelle le volontarisme inégalitaire !

Depuis le début du quinquennat Macron, ce sont près de 15 milliards d’euros qui ont été ôtés aux plus modestes des Français, selon le calcul effectué par la Fondation Abbé Pierre.

Pour La Convention, nous voulons déployer une politique pour le logement, sociale, solidaire et républicaine. Sociale pour que tous accèdent à un véritable logement. Solidaire entre les acteurs des territoires, qui doivent chacun avoir leur rôle. Républicaine car voulue, maitrisée et planifiée par l’État.

(Suite jeudi prochain)

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