LA CONVENTION SUR LE LOGEMENT & L’HABITAT (3)

Publié le par GILDEVER

LA CONVENTION SUR LE LOGEMENT & L’HABITAT (3)

Samedi 14 octobre, Bernard Cazeneuce était à Saint-Brieuc pour animer un débat sur ‘‘le logement et l’habitat’’ dans le cadre de ‘‘La Convention’’ qu’il anime pour redonner des couleurs tricolores à une gauche sociale, solidaire et républicaine.

Vous trouverez ci-dessous la 1ère partie des propositions de ‘‘La Convention’’ sur le logement et l’habitat.

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1) Tout d’abord, nous voulons mettre fin au déclassement résidentiel en rendant le logement accessible aux classes modestes et moyennes.

Les experts nous disent qu’il faut construire de 300.000 à 500.000 logements. Reste qu’il s’agit de les construire au bon endroit, là où les besoins sont les plus forts : dans les zones tendues, là où des logements accessibles et écologiques doivent rapidement se substituer à des logements dégradés, là où se concentrent les difficultés sociales, là où il y a le plus urgence de faire revivre la ville.

Ce premier objectif ne peut être satisfait que par une juste et claire répartition du rôle de chacun. Il y a une confusion, savamment entretenue par le gouvernement, entre la logique de la décentralisation et celle de la territorialisation, que nous devons lever pour réussir.

Le logement est pour nous une politique nationale à déclinaison territoriale. Localement, je souhaite que nous puissions renouer avec la figure du « maire bâtisseur ». Mais qu’il soit un bâtisseur dans le cadre d’une politique planifiée, pilotée et contrôlée par l’État. A l’avenir, l’État devra lier tous ses efforts de contribution aux efforts accomplis par les villes.

Nous devons un plan national pour le logement à la jeunesse. Je l’admire. Ce n’est pas facile pour elle. Elle est à la fois forte et fragile. Forte de ses engagements et des ambitions qu’elle peut avoir légitimement. Fragilisée par les difficultés qu’elle éprouve à les réaliser. Une étude juste publiée de ‘‘France Santé Publique’’ alarme sur le déclin de la santé mentale des jeunes. La jeunesse n’a pas besoin de responsables politiques paternalistes ou moralisatrices. Elle a besoin de politiques publiques concrètes pour lever les obstacles qui se trouvent devant elle. Quelle honte pour ce gouvernement d’avoir fait échouer la généralisation à tous les étudiants des repas à 1€ ! Et si nous commencions par une politique pour le logement des jeunes à la hauteur ?

Comme une évidence, le logement des étudiants et des jeunes actifs doit une grande cause nationale. La palette de solutions est vaste pour les résidences sociales type CROUS; du foncier abordable peut être rendu disponible partout sur le territoire avec le soutien de l’État et des collectivités. Sur les sites universitaires et campus, nous pourrions discuter avec les organisations représentatives étudiantes des besoins et contraintes, dans le but de déployer un plan ambitieux et sérieux.

(Suite jeudi prochain)

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