LES LARMES QUI COULENT SONT AMÈRES...
Le 6 octobre 1973, jour de Kippour, une coalition (Égypte, Irak, Jordanie et Syrie) attaque Israël… Informée de la concentration de ces armées aux frontières, la Première ministre, Golda Meir, prend la décision de ne pas déclencher d'attaque préventive. Après quelques défaites, l’Armée Israélienne reprend le dessus et l’emporte. Le bilan humain sera pour Israël de 3.020 morts et 8.135 blessés. Pour la coalition Arabe 9.500 morts et 19.850 blessés…
Depuis, les relations entre Israël et plusieurs pays Arabes se sont formalisées et l’Arabie Saoudite, sous l’impulsion de son Premier ministre et héritier du trône, Mohammed ben Salmane, était sur le point de reconnaître l’État d’Israël, d’échanger des ambassadeurs et de développer les relations commerciales…
Et voilà qu’une attaque est lancée à nouveau contre le territoire d’Israël, à partir de la bande de Gaza contrôlée par le Hamas soutenu par l’Iran… Il semblerait que les services de renseignement Israéliens n’aient rien vu venir, les victimes et les dégâts sont considérables.
Il semblerait aussi que les armes proviennent d’Iran, de Turquie et, vendues au marché noir d’Ukraine. L’entraînement du Hamas par des militaires Iraniens…
Les conséquences de ce conflit auront nécessairement des répercussions en Europe qui est déjà impactée par les décisions d’Ursula van der Leyen et ses idéologues d’un ultralibéralisme terrifiant.
Après que nos gouvernants aient boycotté le gaz et le pétrole de Russie, il est fort à parier que les fournisseurs du Moyen-Orient ferment leur robinet ou, au mieux, enchérissent drastiquement leur prix.
Une récession est à prévoir en Europe, alors que déjà les marchés obligataires allemands sont en réelle déroute et que la France n’a jamais été aussi endettée au point qu’elle se voit obligée d’emprunter pour honorer les intérêts…
Christine Lagarde, la présidente de la Banque Centrale Européenne, pendant la pandémie du Covit avait décidé d’injecter massivement de l’argent sur les marchés financiers pour sauver l’euro. Suite à la guerre en Ukraine et la flambée des prix, elle revêt son habit de banquière inflexible.
Après l’agression du Hamas et la légitime réaction d’Israël, les nuages s’amoncellent....
Comme l’écrit Charles Gave, « Nous sommes en plein milieu de l’une des plus grandes catastrophes de l’histoire de la finance mondiale. Les pertes dans les marchés obligataires doivent se chiffrer à des milliers de milliards de dollars. Et les dettes continuent à s’accumuler dans les pays occidentaux. Si nous avons une deuxième explosion, (récession en même temps aux USA et en Europe), les dégâts vont être inouïs ».
"Les larmes qui coulent sont amères mais plus amères encore sont celles qui ne coulent pas’’.(Proverbe gaélique)