«MES QUATRE VÉRITÉS APRÈS L’ATTAQUE DU HAMAS CONTRE ISRAËL ET L’ATTENTAT D’ARRAS» (Gilles-William Goldnadel)

Publié le par Gilles-William Goldnadel

«MES QUATRE VÉRITÉS APRÈS L’ATTAQUE DU HAMAS CONTRE ISRAËL ET L’ATTENTAT D’ARRAS» (Gilles-William Goldnadel)

Pour Gilles-William Goldnadel, ces deux événements mettent fin à un certain aveuglement politico-médiatique et nous obligent à regarder la vérité en face : nous sommes en guerre contre la barbarie islamiste.

L’heure de vérité a peut-être sonné. Les horreurs perpétrées par l’islamisme en Israël et à présent en France libèrent le discours vrai. Contrairement à l’adage, il peut arriver que la colère soit bonne conseillère. Tant de mensonges médiatiques, tant de terrorisme intellectuel ont oblitéré cette vérité et plus encore son expression.

Première vérité. Après Samuel Paty, Dominique Bernard, professeur agrégé, homme de culture et de conviction, a été immolé sur l’autel de la rage islamiste.

Son assassin est un musulman ingouche fiché S, issu d’une famille islamiste qui a pu se maintenir sur le territoire français en dépit de l’illégalité de son entrée.

Il s’agit du dernier martyr français de l’islamisme importé qui s’ajoute à une liste innombrable. De manière plus générale, nul n’ose plus contester le lien insécable entre la criminalité et l’immigration, légale ou illégale.

Le Figaro de vendredi nous apprenait que la famille de Mohamed Mogouchkov, ce terroriste présumé du lycée Gambetta d’Arras, avait fait l’objet d’une tentative d’expulsion il y a neuf ans. Mais il se trouve, précise notre journal, que la mobilisation de plusieurs associations dont le Mrap, la Cimade et Réseau Éducation Sans Frontières RESF (dérisoire intitulé) avait fait échouer l’opération. Je n’aimerais pas être à la place des responsables de ces associations.

Ici habite la première vérité constamment travestie : sous un noble antiracisme immigrationniste de pacotille qui se donne le beau rôle, une responsabilité morale infinie du drame français. Sous la lutte ingrate contre l’immigration invasive, constamment travestie en racisme : simplement l’humanisme.

Deuxième vérité : le président de la République, dans son discours de jeudi soir précédant l’assassinat terroriste du vendredi, suppliait les Français de s’unir.

Mais avec qui m’unir  pour la paix, la sécurité et l’intérêt de la patrie ?

Dois-je m’unir aux gens de la Nupes dominée par la France Insoumise, incapable de prendre ses distances avec une organisation terroriste coupable d’atrocités antisémites et favorable à une immigration invasive illimitée ?

Un parti qui préfère prendre le parti des émeutiers violents plutôt que des policiers français peints en beaufs racistes ? Bref le parti de l’étranger.

Ou dois-je tendre la main à certains de ces Français islamistes qui veulent me la couper ? À ce stade, je tiens à écrire ici que je reçois de nombreux témoignages individuels de compassion et de solidarité émanant de musulmans français après les massacres terroristes commis en Israël.  Ainsi celui du merveilleux Tahar Ben Jelloun.

Il n’en demeure pas moins que le nombre de radicaux et d’islamistes présents sur le territoire est impressionnant. La même vérité oblige à observer que si des rassemblements en faveur de la Palestine, quelques jours après les massacres antisémites, se sont déroulés malgré leur interdiction, jamais une manifestation islamique n’a été organisée contre le terrorisme islamiste. Déjà avant le  drame d’Arras, l’on craignait de commémorer dans les écoles le martyre de Samuel Paty.

Ici habite cette seconde vérité, de nature existentielle : le président a précisément imploré désespérément à l’unité parce qu’il savait le pays déjà en lambeaux, en raison principalement des effets délétères de l’immigration imposée et massive. Plutôt que de demander une unité totale désormais impossible et factice, il eut été mieux inspiré d’annoncer aux Français l’organisation d’un référendum permettant la réforme constitutionnelle nécessaire pour stopper l’immigration.

Il n’est peut-être pas trop tard. Sans être désormais tous unis, l’immense majorité des Français veulent désespérément encore le demeurer.

Troisième vérité. Toute ma vie jusqu’à ce terrible samedi 7 octobre, j’avais mis un point d’honneur à ne jamais galvauder l’incomparable Shoah.

Une grande partie de mon combat intellectuel aura, au contraire, consisté à lutter contre cet antinazisme de pacotille devenu fou, capable de nazifier tout le monde et n’importe qui et dont la première manifestation la plus niaise autant que dévastatrice aura été ce «CRS -SS» de mai 1968. Son aspect pervers le plus culminant aura été la «plénélisation» de la vie médiatique transformant le musulman en juif souffrant et lui accolant une étoile jaune, comme lors de la manifestation «contre l’islamophobie» organisée par le CCIF des frères musulmans avec la collaboration active de la France Insoumise.

Or, pour la première fois de mon existence, j’assume de considérer le massacre commis par le Hamas sur des enfants juifs, en tant que juifs, en terre d’Israël comme un massacre «nazislamiste». J’assume en conséquence de regarder ceux qui en France sont soumis au Hamas par intérêt et par idéologie comme ses collaborateurs. Au-delà de l’horreur désormais largement documentée, l’analyse historique rejoint mon émotion mémorielle intime puisqu’après tout, l’organisation terroriste est la digne héritière du Grand Mufti de Jérusalem, allié de Hitler et responsable de massacres de Juifs et de Serbes dans les Balkans.

Je sais que dans les jours difficiles qui viennent, la partie qui va se jouer  à Gaza  va permettre à l’extrême gauche médiatique en majesté de diaboliser à nouveau Israël sans égard pour ses enfants assassinés de sang-froid qui reposent dedans la terre  ou pris en otage. Déjà, le simple fait de demander aux civils palestiniens de se déplacer afin de ne pas servir de boucliers humains aux terroristes est décrit comme une infamie. Leur inconfort actuel comme un massacre. On exige une réaction «proportionnée». Comme le faisait remarquer le grand auteur Douglas Murray, pourfendeur de la bêtise en général et du wokisme en particulier: «C’est quoi proportionné ? Assassiner de sang-froid autant de bébés ? »

Qu’on n’attende pas de moi l’hypocrisie. Nul encore aujourd’hui ne critique les bombardements alliés sur la France de Pétain et l’Allemagne de Hitler malgré les regrettables mais inévitables victimes collatérales. Israël fait infiniment plus pour les éviter. Mais même cet évitement est critiqué. Voilà la dure vérité qui devait être écrite.

Quatrième vérité. Lundi dernier, dans  ma chronique pour Le Figaro, j’écrivais : «Nous sommes en guerre». Je faisais valoir, conformément à mon analyse habituelle, qu’au-delà de l’antisémitisme, les Juifs en Israël comme les chrétiens ou les laïcs français, étaient assassinés par les islamistes par haine raciste de l’Occident blanc. Que la frontière de la guerre civilisationnelle passait par le kibboutz de Beeri jusqu’à Paris. Libération, toujours aussi subtil, crut devoir me morigéner. Sans beaucoup me gêner.

Samedi, après l’égorgement rituel de Daniel Bernard, le ministre de l’Intérieur fit le lien avec le Jour de la Colère ordonné par le chef du Hamas.

N’en déplaise aux aveugles professionnels, nous sommes en guerre, ici et là-bas.

Le Hamas est aussi à Arras.

L’ISLAMOGAUCHISME EXISTE ET JE LE RENCONTRE TOUS LES JOURS. (Gilles William Goldnadel)

Gilles-William Goldnadel  

Gilles-William Goldnadel est avocat et essayiste. Chaque semaine, il décrypte l’actualité pour FigaroVox et intervient régulièrement sur CNews.

Fondateur et président de l’association Avocats Sans Frontières, et président de l’Association France-Israël, Gilles-William Goldnadel se déclare «hostile à toutes formes d’antisionisme et d’antisémitisme indépendamment de leur orientation politique» (Le nouveau bréviaire de la haine) et dénonce l’émergence d’un «nouvel antisémitisme» d’une certaine partie de la gauche.

L’ISLAMOGAUCHISME EXISTE ET JE LE RENCONTRE TOUS LES JOURS. (Gilles William Goldnadel)

 PAR IDÉOLOGIE, CERTAINS MÉDIAS FERMENT LES YEUX SUR LES VICTIMES DE L’ISLAMISME  L’EXTRÊME GAUCHE S’EST UNE FOIS DE PLUS DÉSHONORÉE

L’ISLAMOGAUCHISME EXISTE ET JE LE RENCONTRE TOUS LES JOURS. (Gilles William Goldnadel)
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