RESTAURATION DE LA NATURE
LA LOI D’ÉCOLOGIE PUNITIVE DE TROP
DE LA COMMISSION EUROPÉENNE
Le 12 juillet au Parlement européen, un texte crucial qui aura un impact sur nos agriculteurs, nos villes, nos rivières et nos forêts a été voté. Il s’agit de la loi sur la restauration de la nature. Un projet qui, sur la forme, peut paraître noble, tant l’Europe est jonchée d’écosystèmes dégradés. Mais le fond du texte est plus que problématique.
Le réchauffement climatique est un phénomène indéniable et le Rassemblement National est force de proposition pour adapter notre société aux nouvelles réalités environnementales. Cependant, nous nous opposons à toutes les normes qui pénalisent toujours plus nos agriculteurs et qui s’ingèrent dans nos politiques nationales.
L’actualité nous le rappelle : nous sommes en état de crise alimentaire et nous ne devons pas nous jeter dans l’inconnu sans des
garanties sérieuses sur l’impact de cette loi sur la restauration de la nature.
Restaurer la nature
un projet noble, un règlement inapplicable
Ce texte est l’exemple parfait de tout ce que propose la Commission européenne sur l’écologie : des mesures déconnectées des réalités, des normes très lourdes qui reposent toujours sur nos travailleurs et des contraintes qui nous fragilisent face à la concurrence de la Chine et des États-Unis.
Restaurer 10% de terres agricoles contre l’avis des professionnels, détruire toute retenue d’eau sur 25.000 km de rivières, planter 3 milliards d’arbres avant 2030 alors que l’Europe est le continent le plus boisé du monde, décider à la place des États de la politique urbaine : voici des extraits de ce règlement qui s’enfonce toujours plus dans l’écologie punitive et l’ingérence politique.
La Commission européenne
passe en force au mépris des élus
Ces textes montrent aussi le caractère antidémocratique des institutions européennes. Les projets de loi sont systématiquement proposés par la Commission européenne, des technocrates non élus qui n’ont plus aucune attache avec les réalités sociales et économiques de nos pays.
Nous avons donc voté contre ce texte, pour envoyer un signal fort : Oui à la préservation de notre nature, de notre patrimoine et de nos terres cultivées, non à cette loi punitive et utopique sur la restauration de la nature.
Aurélia BEIGNEUX
Membre de la Commission de l’environnement
HYDROGÈNE
LE SUCCÈS DE LA FILIÈRE
DONNE RAISON À MARINE LE PEN
D’après une étude conjointe de l’Office européen des brevets et de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) publiée au début de l’année, l’Union européenne était en tête du classement des demandes de brevets liées aux technologies de production de l’hydrogène entre 2011 et 2020. Au sein de l’Europe, l’Allemagne domine et la France s’accroche avec respectivement 11 et 6% des demandes de brevets.
Dans cette course technologique, les champions européens sont les grands groupes chimiques, Air Liquide en France, Linde et BASF en Allemagne, mais également les instituts de recherche publique dont trois françaises, le CEA, l’IFPEN et le CNRS.
Cette filière est d’autant plus prometteuse que les découvertes d’hydrogène naturel — appelé « hydrogène blanc » — notamment en Lorraine sont très encourageantes.
Notons que Marine Le Pen défendait cette option dès 2005 quand elle était député européen. Elle était alors la seule à avoir compris le potentiel de cette énergie d’avenir.