LES DÉPUTÉS EUROPÉENS DU RASSEMBLEMENT NATIONAL VOUS DÉFENDENT
PRÉSERVATION DE L’ENVIRONNEMENT
FACE À LA DÉCROISSANCE,
FAISONS LE PARI DE L’INTELLIGENCE
L’incapacité des politiques environnementales à rompre avec le libre-échangisme dérégulé ainsi que l’obsession de la fin des frontières et des protections économiques expliquent l’impasse dans laquelle nos sociétés se trouvent.
Une division mondiale du travail
Au nom de l’idéologie mondialiste, le monde s’est divisé en zones d’activité durant ces dernières décennies. À gros traits, elles peuvent se résumer ainsi : à l’Asie l’industrie, à l’Afrique et au Moyen-Orient l’extraction des minerais et du pétrole, à l’Amérique latine l’agriculture, et à l’Amérique du Nord ainsi qu’à une partie de l’Asie le partage de la technologie.
Vers une mono-économie de services
De son côté, l’Europe a été priée de spécialiser son économie dans le secteur des services. Or, l’économie de services est très fragile, du fait de nos faiblesses dans les domaines clés de la R&D (recherche et développement) et de l’Éducation, secteurs dans lesquels nous sommes aujourd’hui distancés.
Une explosion de nos importations
Cette division mondiale du travail a eu pour effet une déconnexion toujours croissante entre les lieux de production et les lieux de consommation. Alors même que l’échelon local est l’angle vertueux d’une économie verte, notre agriculture et notre industrie ont été délocalisées hors du continent européen. L’INSEE rappelait en 2022 qu’un tiers environ de l’empreinte carbone de l’UE correspondait à de la pollution importée. Malgré cela, Bruxelles a signé l’année dernière un traité de libre-échange avec la Nouvelle-Zélande... située à 19.000 km de l’Europe !
Une décroissance imposée
Parallèlement à ce désarmement économique, l’Union européenne a entrepris, au nom de l’exemplarité écologique, d’engager l’Europe sur la voie de l’écologie punitive et de la décroissance. Ce sont les classes moyennes et modestes qui font le plus durement les frais de cette déconstruction programmée. Une déconstruction qui neutralise toute perspective de développement.
Un nouveau modèle économique appuyé sur la science
Si la préoccupation écologique est saine, l’alternative ne doit pas résider entre un consumérisme mondial au moindre coût et une décroissance souvent teintée de technophobie.
Face aux défis qui viennent, les élus du Groupe ID rejettent cette logique de décroissance parce qu’ils font le pari de l’intelligence créative, de la science et de l’innovation. Ce sont les progrès technologiques qui apporteront les solutions environnementales, pérennes et utiles à nos territoires. Pas les interdictions et les dérobades.
L’Europe peut être une puissance et une puissance écologique pour peu qu’elle ait foi en ses capacités et en l’avenir.
Mathilde Androuët
Député européen du Rassemblement National
Membre de la Commission environnement,
santé publique et sécurité alimentaire.