BADINTER ET L’INJUSTICE

Je suis atterré devant les hommages unanimes à Badinter sur toutes les chaînes audio-visuelles. Car, enfin quel héritage nous laisse-t-il ?

Voila quelqu’un qui, sous Mitterrand, s’enorgueillissait d’avoir abolit la peine de mort et d’implanter dans tous les rouages de la justice l’hyper gauchiste qu’est le Syndicat de la magistrature…

Grand Maître de « la culture de l’excuse », il estimait que le criminel était victime de nos discriminations sociétales et l’immigré clandestin une victime de la civilisation que l’on avait construite en Afrique contre les luttes tribales…

Comme l’écrit très justement Georges Fenech dans le JDD, : « Cette vision rousseauiste de l’homme naturellement bon, corrompu par la société, portait en germes le dépérissement de la justice répressive et par conséquent, la perte de toute autorité, le sentiment d’impunité, l’explosion de la criminalité et de la violence, au point qu’ils n’est plus tabou aujourd’hui de parler d’ensauvagement de la société ».

Bien évidemment, Macron le fanfaron, dans son palais doré de l’Élysée, souscrit pleinement à cette vision de la société avec la bénédiction des Fabius et Cie du Conseil constitutionnel qui s’est érigé en censeur au lieu d’être, comme son nom l’indique, et comme l’avait voulu le rédacteur de la Constitution un ‘‘conseil’’. Point barre !

Rappelons que cette permissivité fait qu’aujourd’hui, le Peuple de France (dont se moquent tous les nantis au pouvoir) subit 1.000 agressions et 3 homicides chaque jour !

Badinter aura été le chantre des ‘‘pauvres assassins’’. Quant aux victimes ad patres, elles sont responsables de s’être trouvées sur leurs chemins.

 

Vildenay