L’AGRICULTURE FRANÇAISE À L’ÉPREUVE DE L’UNION EUROPÉENNE
Alors que la campagne électorale des élections européennes du dimanche 9 juin a commencée, les macronistes passent leur temps à mentir honteusement en criant à tu et à dia que le Rassemblement National n’a pas de programme… Nous publierons régulièrement les propositions présentées par Jordan Bardella.
. la Petite Souris Normande
LES POSITIONS DES DÉPUTÉS
DU RASSEMBLEMENT NATIONAL.
CONTEXTE
La Commission d’Ursula von der Leyen a placé le Pacte vert au cœur de son ambition pour les prochaines années. Il s’agit d’une réponse à la fois aux attentes exprimées par la poussée des partis écologistes lors des élections européennes de 2019, mais également d’une stratégie de décroissance qui va s’attaquer à nos sociétés et à nos producteurs.
Le Pacte vert est un ensemble de politiques environnementales qui vise à attaquer de nombreux secteurs de nos sociétés.
ANALYSE
Huit grands piliers sont établis : l’agenda de renforcement progressif de la législation européenne (comprenant un mécanisme d’ajustement carbone aux frontières pour éviter les délocalisations d’activités polluantes), la fourniture d’énergies (priorité au renouvelable), l’économie circulaire (recyclage, etc), les normes de construction et de rénovation des bâtiments (performance énergétique), la mobilité durable et intelligente (transport multimo-dal et électrique), l’alimentation (diminution des pesticides, circuits courts), la préservation de la biodiversité (notamment des forêts), le plan zéro pollution (air, eau, sol).
Nous pouvons, comme souvent, reconnaitre que les objectifs peuvent être justes mais que les moyens sont soit insuffisants, soit risqués ou encore irréalisables. La stratégie de décroissance prônée par Ursula von der Leyen et ses amis va mener l’Europe à la ruine et au déclassement de nos États, entraînant dans sa chute la disparition de nos agriculteurs et de nos modes de vie.
COMMENTAIRES ET POSITIONS
S’il n’est ni possible ni souhaitable de nier les conséquences de l’activité humaine sur l’environnement, il faut l’appréhender de manière pragmatique, différente et exhaustive. Le réchauffement climatique, sur lequel se concentre l’UE, n’est en effet qu’un aspect de la crise environnementale qu’il faut élargir à la pollution sous toutes ses formes (eaux, plastiques), à la perte de la biodiversité et au nivellement culturel et humain.
Nous pensons qu’il faut promouvoir des solutions nationales et locales, et que les grandes messes internationales, hypocrites comme les COP, ont montré leurs limites. Il faut agir au plus proche des problèmes, dans le cadre de frontières qui protègent, non par une approche bureaucratique, autoritaire et normative.
Il faudrait notamment revoir les accords de libre-échange en instaurant une véritable taxe carbone aux importations, déclarer l’exception agriculturelle en sortant l’agriculture françaises de ces traités, réserver une plus grande part des marchés publics aux acteurs locaux, responsabiliser financièrement davantage les industries polluantes, récompenser les comportements vertueux des petits producteurs ou exploitants, lutter contre les mobilités forcées liées à la métropolisation, etc.