SCÈNES SURRÉALISTES : LES JURÉS DU PROCÈS DE NEW YORK DISENT A TRUMP CE QU’ILS PENSENT VRAIMENT DE LUI !
Lorsque la sélection des jurés dans l’affaire des pots-de-vin a commencé, l’ancien président s’attendait à un public difficile, New York étant la ville la plus bobo et la plus progressiste d’Amérique, ce qui se traduit par haine, intolérance et agressivité. La réalité est que le dossier tortueux des procureurs sur Trump est « déroutant » pour presque tout le monde : il n’y a pas de victime, et personne ne s’est plaint : c’est un procès qui pue l’URSS.
Lorsque le juge Juan Merchan a demandé au premier groupe de 96 jurés potentiels si l’un d’entre eux se pensait incapable d’être juste et impartial, plus de 50 ont levé la main. Un sur deux, c’est moins qu’on l’aurait imaginé pour une ville qui vote fortement démocrate. Cela ne veut pas dire que les autres sont impartiaux : se mentir à soi-même est un des défauts les plus partagés de la race humaine. Et il faut ajouter ceux qui mentaient parce qu’ils rêvent de pendre Donald Trump haut et court en haut d’une potence.
Ces jurés potentiels ont été dispensés de participer à l’affaire, bien sûr.
La sélection des jurés a donné lieu à un spectacle surréaliste, en particulier pour un homme qui a été la personne la plus puissante du monde (et qui pourrait le redevenir). Trump a été contraint de s’asseoir et d’écouter des New-Yorkais ordinaires à qui l’on demandait ce qu’ils pensaient de lui et de l’Amérique, car ici, leur opinion compte à égalité avec Trump.
Les réponses ont été divisées
L’un des futurs membres du jury a fait le bonheur de Trump. En réponse à la question 36 du questionnaire de sélection – « l’accusé dans cette affaire a écrit un certain nombre de livres. Avez-vous lu (ou écouté en audio) un ou plusieurs de ces livres ? Si oui, lesquels » – il a répondu par l’affirmative.
“J’ai lu The Art of the Deal (L’art de la négociation), et Think like a Champion (Penser comme un champion). Trump a hoché la tête et sourit.
Lorsque le premier groupe de candidats a été réduit par l’élimination des personnes les moins susceptibles d’être objectives, l’accusation et la défense ont eu l’occasion d’interroger elles-mêmes les jurés potentiels. Il s’en est suivi des plaisanteries colorées et des échanges excentriques.
“Cette affaire n’a rien à voir avec votre politique personnelle », a déclaré le procureur Joshua Steinglass aux jurés potentiels. « Ce n’est pas un référendum sur la présidence Trump, ni un concours de popularité, ni une indication de qui vous allez voter pour lui, ou tout simplement voter en novembre. Nous nous en moquons. Il s’agit de savoir si cet homme a enfreint la loi ».
Quelle est votre opinion sur Donald Trump ?
L’avocat de Donald Trump, Todd Blanche, a posé ses propres questions aux jurés potentiels, qui se résumaient à : « quelle est votre opinion sur Donald Trump ? ».
°Certains semblaient réticents à l’idée d’exprimer leur opinion – après tout, nous sommes dans « le pays des braves et des gens libres » (l’expression « the land of the free and the home of the brave » – le pays de la liberté et la patrie des braves – est une phrase de l’hymne national américain, valeurs qui ont été totalement détruites par les socialistes démocrates).
°D’autres ne semblaient pas perturbés par l’ancien commandant en chef.
°“Je le trouve fascinant. Il entre dans une pièce et il met les gens en colère, d’une manière ou d’une autre, et je trouve cela vraiment intéressant. Un seul homme peut faire tout cela », a déclaré l’un d’entre eux.
Blanche lui a répondu : « Euh, d’accord », puis l’a remercié.
°Un juré potentiel, qui a très peur des répercussions bien réelles – les hordes progressistes ne pardonnent aucun écart – a tenté à plusieurs reprises d’éviter de révéler son opinion sur Trump.
“Si nous étions assis dans un bar, je serais heureux de vous le dire [ce dont on peut sincèrement douter], mais dans cette pièce, ce que je pense du président Trump n’est pas important ou inhérent à l’affaire que vous présentez ou que vous défendez ».
À force d’insistance de l’avocat, il a fini par céder : « Je dirai que je suis un démocrate [surprise ! Un démocrate, à New York !] : Je dirai que je suis démocrate, alors voilà, c’est comme ça que ça se passe pour moi », mais, a-t-il insisté, « j’arrive ici et c’est un accusé ».
°Une femme a déclaré qu’elle aimait l’audace de Trump : « Il dit ce qu’il pense. Qu’est-ce que vous pouvez ajouter à ça ? ».
Trump a souri.
« Il dit ce qu’il a envie de dire », poursuit-elle. Des fois, je veux dire certaines choses, mais ma mère [ne me laisse pas] et me dit : « sois gentille » .
Elle aussi, fait référence à l’hymne national. Brave et libre…
°Un autre a exprimé des sentiments similaires.
« Je ne me soucie pas vraiment des opinions [politiques], pour être tout à fait honnête avec vous », mais « le président Trump dit ce qu’il pense ».
Et elle a ajouté qu’elle préférait ça à un politicien hypocrite qui ne dit pas ce qu’il pense.
Plus tard dans l’après-midi, M. Merchan a mis en garde M. Trump contre l’intimidation des jurés au tribunal. M. Merchan a déclaré que M. Trump était « audible » lorsqu’un juré potentiel était appelé à répondre à des questions à quelques mètres de lui.
« C’était audible. Il faisait des gestes et parlait en direction du juré », a déclaré M. Merchan.
« Je ne laisserai aucun juré se faire intimider dans cette salle d’audience », a prévenu M. Merchan. « Prenez une minute pour parler à votre client ».
Le premier témoin à charge a menti !
David Pecker, l’ancien éditeur du National Enquirer, a témoigné qu’il travaillait avec l’avocat de M. Trump pour faire disparaître les articles qui nuisaient à la réputation de ce dernier ou qui risquaient de blesser sa femme et sa famille. Quand des sources approchaient l’Enquirer avec une histoire peu flatteuse sur M. Trump, il offrait de l’argent aux personnes qui racontaient l’histoire, puis enterrait l’article.
Cela se passait de la façon suivante, dit le témoin :
°Pecker aurait alerté l’avocat de Trump, Michael Cohen, au sujet de l’histoire de Stormy Daniels.
°Cohen a obtenu de trois sources qu’elle signe un accord de non-divulgation en échange d’une somme d’argent.
°Trump a payé les frais, y compris les frais engagés par Cohen, et plus encore.
Tout ce qui précède est légal. Moral, peut-être pas, mais qu’est ce qui est encore moral, dans le monde de l’information ou le mensonge, la diffamation, la calomnie sans rendre aucun compte, et la désinformation sont la règle ? Légal, certainement. Avec un paiement en argent ou en avantage, cela s’appelle la démocratie. Cela se passe en France, en Allemagne, en Italie et aux Etats-Unis, surtout en période électorale.
Mais là, les procureurs espèrent prouver que Trump a utilisé ce stratagème pour « influencer » le résultat de l’élection – alors qu’il s’agit d’un procès pour avoir commis des erreurs comptables pénalement punissables.
Lors de son exposé introductif, le principal procureur de Manhattan, Alvin Bragg, a faussement affirmé – sans preuve – que M. Trump avait « orchestré un plan criminel visant à corrompre l’élection présidentielle de 2016 » lorsqu’il a payé la star du porno Stormy Daniels pour qu’elle garde le silence sur leur liaison présumée.
Alvin Bragg a présenté des actes d’accusation à l’encontre de Trump pour 34 délits concernant les « paiements occultes » versés à Stormy Daniels.
Comparez cela à Hillary Clinton et la fabrication de la collusion russe… ou la censure de l’affaire de l’ordinateur portable de Hunter Biden juste avant les élections de 2020, les mensonges des médias, ou de la lettre mensongère de responsables de la sécurité disant qu’il s’agit d’un hoax russe, que Biden a fait préparer avant le débat pour la sortir durant le débat présidentiel…
© Jean-Patrick Grumberg
avec l’aimable autorisation de Dreuz.info
Jean Patrick Grumberg est journaliste.Dans les années 70, il a travaillé sous la direction de Georges Wolinski à Charlie mensuel, puis a été chef d'entreprise, lobbyiste.Il est contributeur au site de Pamela Geller, Dreuz.info et d'autres médias.