MARIE-FRANCE GARAUD : UNE GAULLISTE POMPIDOLIENNE QUI TRANSPIRAIT LA FRANCE JUSQU’AU BOUT DES ONGLES !
Marie-France Garaud, Charles Pasqua, Philippe de Villiers et Philippe Seguin lors d'un meeting de la campagne pour le “non” à Maastricht,
C’est avec beaucoup de tristesse en apprenant le décès de Marie-France Garraud, une Gaulliste Pompidolienne qui transpirait la France jusqu’au bout des ongles.
Me croisant dans les couloirs du siège du RPR, elle m’avait incité à relever le flambeau gaullien dans ma ville de l’Essonne où le parti était réduit à sa plus simple expression à savoir 4 membres en déconfiture… Après avoir été accepté par lesdits membres, il me fallait recruter des adhérents en vue des prochaines campagnes électorales. Ce fut rapidement chose faite avec un score s’élevant à plus d’une centaine d’adhérents majoritairement issus du monde ouvrier.
La chance fut aussi pour moi d’avoir en face un maire socialiste épris de respect notamment pour ses opposants. Ce qui m’incita à voter pour lui après les traquenards des giscardiens locaux dont leur parti avait parachuté un financier d’un grand groupe aéronautique afin de torpiller l’implantation gaulliste.
Marie-France Garaud m’avait soutenu dans cette démarche contre le responsable RPR du département qui, au lendemain de 81 s’était reconverti en attaché parlementaire socialiste opportuniste…
Voilà pour une anecdote toute personnelle !
Formant un duo avec Pierre Juillet, ceux-ci vont permettre à Jacques Chirac de conquérir la mairie de Paris puis l'ont inciter à se présenter à la Présidence de la République... Ce dernier changeant de cap pour s’ouvrir au centrisme dont Alexandre Sanguinetti déclara : « le centrisme, c’est le vichysme du temps de paix : » Et Marie-France Garaud au lendemain de son éviction par Chirac de déclarer : « Je croyais qu’il était du marbre dont on fait les statues. En réalité, il est de la faïence dont on fait les bidets ».
De Marie-France Garaud, il me reste en mémoire son combat de souverainiste, notamment contre Maastricht dont aujourd’hui on se rend compte combien la France a été dépouillé de ce qui faisait son indépendance et sa grandeur.
En 1999, elle figure en troisième position sur la liste de Charles Pasqua et Philippe de Villiers aux élections européennes, s'exprimant en pourfendeuse du fédéralisme dont on se rencontre aujourd’hui des méfaits destructeurs.
Au lendemain du Brexit elle déclarait : « Regardez comme les Anglais se sont tirés des pieds ! Ils sont plus intelligents. Nous, on est là, comme des crétins, on accepte tout ce qui nous est destiné, plus la sauce, et ça nous est égal ».
Et Philippe de Villiers de rappeler dans l’excellent ‘‘Journal Du Dimanche’’ : « La droite et la gauche sont deux détaillants qui se fournissent chez le même grossiste qui tient boutique à Bruxelles ». Et de préciser : Rien n’a changé, Marie-France est partie. La France s’abîme ».
Dimanche 6 juin, le gaulliste que je suis votera sans hésitation pour la liste de Jordan Bardella.